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Tuberculose bovine : le risque est élevé dans les Pyrénées-Atlantiques

Présentation du plan d’action renforcé contre la tuberculose bovine, le 13 février 2025 à la préfecture de Pau.

Avec 11 foyers de la maladie nouvellement détectés, la situation du département est préoccupante vvis à vis de la tuberculose bovine. Un plan d’action est mis en place.

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Le 13 février 2025 à Pau, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Jean-Marie Girier, présentait à la presse un plan d’action renforcé contre la tuberculose bovine sur le secteur dit de la Soule (province du Pays basque). Depuis le démarrage en octobre de la campagne de prophylaxie 2024-2025, onze foyers y ont été détectés.

Lutter, surveiller, protéger

« Un nombre de cas jamais connus auparavant sur ce territoire », selon le président de la chambre d’agriculture, Bernard Layre, présent aux côtés de Nathalie Laphitz et Adeline Lanterne de la DDPP (respectivement directrice et cheffe de service de la santé et de la protection animale), Maxime Arebolle du GDS (Groupement de défense sanitaire) et Guillaume Habert du GTV (Groupement technique vétérinaire).

Dans l’immédiat, l’urgence est d’assainir. Réglementairement, l’abattage total concernait 4 cheptels (270 bovins) auquel s’ajoutait le choix d’un abattage sélectif parmi les 627 bovins des 7 autres cheptels. « Mais on a annoncé aux éleveurs que ceux soumis à l’abattage total auraient le choix de faire de l’abattage sélectif renforcé dérogatoire », explique le préfet.

Une zone de surveillance renforcée à mettre en place

Une étude épidémiologique du territoire a été lancée depuis un mois. Le périmètre d’une zone de surveillance renforcée sera dévoilé « sous une quinzaine de jours », indique Nathalie Laphitz. Cette zone, basée sur le parcellaire des exploitations foyers, sera un lieu de dépistage et de contrôle (avant sortie d’animaux, avant transhumance).

La surveillance de la faune sauvage sera amplifiée avec un assainissement des populations de blaireaux dans les zones infectées. « Sur près de 300 blaireaux prélevés dans cette zone, 11 % se sont révélés porteurs de la bactérie », précise Adeline Lanterne. La biosécurité pour éviter la diffusion de la maladie est un autre pilier du plan d’action.

Le Groupement de défense sanitaire et le Groupement technique vétérinaire ont prévu des formations pour les éleveurs et des audits seront mis en place et financés par l’État. « La lutte contre la tuberculose bovine nécessite la mobilisation de tous. Mais on peut vaincre la maladie », rassure le préfet.

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