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Plusieurs foyers d’herpèsvirose de type 1 détectés

Certains animaux infectés ne présentent que de l'hyperthermie tandis que d'autres ne présentent aucun symptôme, d'où l'importance de la mise en place d'un suivi de la température et des dépistages systématiques dans les foyers.

Neuf foyers identifiés, huit chevaux morts sur deux sites différents : l’impact de l’herpèsvirose de type 1 (HEV1) est déjà lourd. Le réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe) incite l’ensemble des intervenants des zones concernées à appliquer des règles strictes de biosécurité.

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Neuf foyers d’herpèsvirose de type 1 (HVE1) ont été confirmés au 25 novembre 2024, indique le réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (Respe) dans un communiqué de presse. Trois sont localisés dans l’Essonne, deux dans les Hauts-de-Seine, un dans les Yvelines, un en Eure-et-Loir, un en Loire-Atlantique et un dans l’Orne.

Dans chacun des foyers enregistrés, un à plusieurs dizaines de poneys et chevaux ont été positifs aux tests. « Les symptômes sont majoritairement des formes respiratoires, mais également des formes nerveuses. Des symptômes légers à très sévères sont constatés », précise le Respe. Deux foyers sont déjà lourdement impactés puisqu’au total huit chevaux ont trouvé la mort.

Dépister tôt les chevaux

« Certains animaux infectés ne présentent que de l’hyperthermie et d’autres n’ont présenté aucun symptôme, d’où l’importance de la mise en place d’un suivi de la température et des dépistages systématiques dans les foyers », insiste le Respe.

Des liens épidémiologiques entre les foyers ont pu être identifiés en particulier avec des compétitions qui se sont déroulées dans la Sarthe et la Seine-et-Marne.

« Tous les propriétaires et détenteurs d’équidés ayant participé aux rassemblements dans les départements précités ou à des concours de niveau équivalent depuis le début de novembre sont appelés à la plus grande vigilance », poursuit le Respe. La mise en place d’un suivi de la température des animaux est aussi préconisée pour détecter au plus tôt les équidés malades. Le Respe conseille aussi d’effectuer des dépistages sur écouvillon nasopharyngé pour dépister les chevaux infectés mais sans symptôme, dans l’objectif de limiter plus avant la circulation du virus et la propagation de la maladie.

Le détenteur d’un cheval positif ne doit pas déplacer son animal et la participation à une manifestation lui est formellement interdite. Dans le cas contraire, il encourt des sanctions pénales

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