FCO : la campagne de surveillance des nouveaux sérotypes est lancée
À hauteur de 45 prélèvements par département, le dispositif de surveillance programmée des ruminants a pour but de démontrer l’absence de circulation d’un nouveau sérotype de la FCO (hors 4 et 8).
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L’année 2023 a été marquée par une résurgence de la fièvre catarrhale ovine (FCO) et l’apparition de la maladie hémorragique épizootique (MHE) en France. Pour 2024, la DGAL prend des mesures d’anticipation, en mettant en place une surveillance programmée. « Les objectifs sont de démontrer l’absence de circulation d’un sérotype autre que les sérotypes 4 et 8 en France continentale, dit « sérotype exotique » », présente l’instruction technique, publiée le 6 mars 2024.
15 animaux par élevage
La première phase du dispositif prévoit 45 prélèvements par département. « La PCR reste la technique la plus fiable pour identifier un sérotype », précise l’instruction technique. Avant la fin du mois de mars, trois élevages au minimum devront être intégrés aux résultats, « à raison de 15 animaux sensibles par élevage ». Les départements devront veiller à une bonne répartition spatiale des échantillons. Des critères sont à respecter :
- Être situé à moins de 1 000 mètres d’altitude ;
- Avoir un accès au pâturage ou une stabulation ouverte ;
- Avoir des effectifs importants (plus de 100 animaux, car plus de culicoïdes, vecteurs de la FCO, sont potentiellement présents) ;
- Ne pas avoir un fort taux de renouvellement (inférieur à 40 %) ;
- Tout type de production.
Les bovins en priorité
Les animaux devront être âgés de neuf mois au minimum, non vaccinés, et présents dans l’élevage depuis plus de 60 jours. « Les bovins sont à privilégier par rapport aux ovins du fait de leur exposition au vecteur et de la durée de la virémie », précise l’instruction.
En cas de difficulté à trouver des bovins, la DD (ETS) PP peut décider de prélever des ovins et/ou des caprins en complément. Le nombre d’animaux à prélever devra alors être doublé. Il est à noter qu'« il convient de ne prélever qu’une seule et même espèce par élevage ».
Les Yvelines, le Territoire de Belfort, l’Essonne et le Val-d’Oise pourront réaliser seulement 90 prélèvements au total sur les quatre départements, en raison de leur faible superficie. Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne sont exemptés.
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