Aricle Un plan global contre la paratuberculose
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Les plans traditionnels de maîtrise de la paratuberculose se basent sur un dépistage régulier, avec élimination rapide des animaux séropositifs, en priorité les bovins super-excréteurs. L’ensemble des « non négatifs » doivent être réformés sous 90 jours. Néanmoins, constatant que ces mesures sont insuffisantes pour éliminer la maladie, les groupements de défense sanitaire (GDS) de Normandie proposent une approche globale (1), qui vise également à :
Améliorer les capacités de renouvellement du troupeau, pour rendre possible la réforme des animaux positifs. Pour cela, il est indispensable de « redonner de la longévité aux vaches laitières ». Les résultats actuels laissent des marges de progrès. En Seine-Maritime, le nombre moyen de lactations (2,4) est trop faible, et la mortalité des génisses de moins de deux ans élevée (20 %).
Améliorer la biosécurité. Pour éviter d’introduire un animal infecté dans le troupeau, il est indispensable de vérifier le statut du troupeau d’origine et de demander une sérologie de l’animal avant tout achat. Les GDS proposent une classification des cheptels selon le niveau de risque. En Seine-Maritime, 25 % des troupeaux sont à risque élevé, contre 45 % à risque faible.
Protéger les petits veaux d’une contamination, en évitant qu’ils entrent en contact avec des fèces contaminées, et en pasteurisant le colostrum (une voie de contamination) une heure à 60 °C.
Informer les éleveurs.
(1) Présentée lors des Journées nationales des groupements techniques vétérinaires (GTV), du 16 au 18 mai à Nantes.
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