Les délais de reconnaissance des maladies en lien avec les phytos allongés
Les délais pour faire reconnaître la maladie de Parkinson et les hémopathies malignes (lymphome malin non hodgkinien, dont la leucémie lymphoïde chronique, myélome multiple) en lien avec les pesticides au titre de maladie professionnelle sont allongés.
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C’est une amélioration pour les agriculteurs et salariés agricoles victimes de maladie professionnelle en lien avec les pesticides. Deux décrets publiés vendredi 12 décembre 2025 visent à élargir la reconnaissance des maladies professionnelles en lien avec l’exposition aux produits phytos à partir du premier janvier 2026. Les maladies concernées sont les hémopathies malignes (assimilées à des cancers du sang) et la maladie de Parkinson.
Pour les hémopathies malignes (lymphome malin non hodgkinien, dont la leucémie lymphoïde chronique, myélome multiple), le délai de prise en charge passe de dix à trente ans.
Pour la maladie de Parkinson, « le délai de prise en charge entre la fin de l’exposition aux pesticides et le diagnostic de la maladie, [est porté] de sept à vingt ans ».
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Un allongement salué
Concrètement, cela signifie que les agriculteurs et salariés agricoles qui contracteront l’une de ces maladies, dix, vingt ou trente ans (pour les hémopathies malignes) après leur exposition aux pesticides, pourront bénéficier d’une reconnaissance de maladie professionnelle facilitée directement via les tableaux de maladie professionnelle. Cela permet aux malades de bénéficier d’une indemnisation de la part du fonds d’indemnisation des victimes de pesticides (FIVP).
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Ces derniers « permettent leur reconnaissance automatique lorsque les conditions sont remplies, évitant ainsi aux victimes de passer par une procédure longue et complexe devant le Comité Régional de Reconnaissance des Maladies Professionnelles (CRRMP) », salue la FNATH (Association des accidentés de la vie), qui « se félicite de ces progrès, qui simplifieront considérablement la vie des victimes ». En 2024, 978 demandes de reconnaissance en maladies professionnelles en lien avec l’exposition aux pesticides ont été déposées auprès du FIVP.
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