Céréales Blé et maïs en légère hausse

En Europe, la vague de froid qui traverse le continent n’inquiète pas vraiment les opérateurs quant aux dégâts éventuels de gel sur les céréales à paille. Malgré des températures bien en dessous des normales de saison, la couverture neigeuse présente sur l’Europe centrale et l’Europe de l’Est devrait protéger les cultures. À surveiller néanmoins.

Aux États-Unis, Offre et demande agricole note l’arrivée de précipitations sur la zone de production de blé d’hiver qui connaissait des conditions sèches depuis cet été.

Le cabinet Intercourtage signale que la Russie a augmenté de 4,9 % ses exportations de blé depuis le début de la campagne par rapport à l’an passé, à 16,3 Mt. Quant à la Roumanie, elle a doublé ses exportations par rapport à l’an passé, avec 3,2 Mt, essentiellement vendues au Vietnam, à l’Égypte, la Jordanie, et l’Italie.

Vers 17 h 00, le cours du blé connaissait une hausse d’un euro pour l’échéance de mars à 168,50 €/t, et d’un euro sur celle de mai à 172,75 €/t.

En maïs, finalement, le rapport USDA n’aura eu que peu d’impact sur les marchés. Les stocks américains de maïs revus à la baisse avec une consommation d’éthanol record, « restent à un niveau très élevé (59,8 Mt) pesant sur le marché », note l’AGPM.

Mais une pression sur la demande pourrait se faire ressentir suite à la décision de la Chine « d’appliquer des droits antidumping prohibitifs sur l’importation de drèches d’origine US, faisant suite à une hausse des droits d’import sur l’éthanol ». En France, on s’attend dans quelques mois à ce que les abattages dus à la grippe impactent le niveau de production d’aliment.

Toujours vers 17 h 00, le maïs gagnait 1 € sur le contrat de mars à 168,50 €/t, et 75 centimes sur celui de juin à 171 €/t.

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