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Des tiny houses pour loger des jeunes

La maisonnette est installée sur une remorque de 6 m de longueur. Elle peut être déplacée par un véhicule dont la puissance est d’au moins 150 CV.

Dans la Meuse, l’association Habitat Jeunes, dans la Meuse, loue trois maisonnettes sur roue, une option d’hébergement en milieu rural.

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À la fin de novembre, Laurent Delrue a fait rapatrier à Bar-le-Duc une tiny house qui était restée sept mois à Loisey, un petit bourg du sud de la Meuse. « Elle a servi à une jeune fille qui réalisait un stage de huit mois dans un centre équestre dans le cadre d’un bac pro, alors qu’il n’y avait pas de logement sur place, explique le directeur d’Habitat Jeunes, structure associative qui œuvre au logement social des 16-30 ans. Cette lycéenne a beaucoup apprécié cet hébergement, confortable, lumineux, avec tous les équipements nécessaires, salle d’eau, coin cuisine équipée. La surface habitable est de 40 m², dont 20 m² de mezzanine. »

Soutien financier de la MSA

L’association a acheté une première petite maison mobile en 2022, une seconde à la fin de 2023 et une troisième en octobre 2024. « Ce n’est pas LA solution aux difficultés pour se loger à la campagne lorsqu’on est en CDD, en stage, en apprentissage, en alternance. Mais c’est une option supplémentaire que nous offrons. Certains maires se mobilisent et proposent des locations, mais ça reste difficile, souligne Laurent Delrue. Pour acquérir ces trois tiny houses, nous avons dû trouver des financements. Chacune coûte 75 000 €. Nous n’avons pas eu d’aides du conseil départemental, mais avons pu bénéficier de l’appui de fondations, comme celle de Vinci, celle du BTP, la Fondation de France qui nous a octroyé 20 000 €. Nous avons également reçu un soutien de la part de la CAF et une manne substantielle de la MSA, 18 000 € dont 10 000 € de la Caisse nationale, 8 000 € de la caisse régionale Marne-Ardennes-Meuse. »

Le loyer est de 350 € par mois, toutes charges comprises. Avec les APL, le reste à payer pour le locataire varie entre 70 et 100 €. « Nous veillons aussi beaucoup à l’emplacement, souligne Laurent Delrue. Pas trop près de l’entreprise, afin que le jeune ait son indépendance. Mais sur un terrain privé, sécurisé, non isolé, avec raccordement au réseau électrique. »

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