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Biomasse agricole Des maisons en paille aux produits de biocontrôle

La région Hauts-de-France se mobilise pour mieux exploiter la biomasse agricole, avec l’aide des organismes de recherche et des chambres d’agriculture.

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« Depuis plusieurs années, l’Aisne s’est investi dans l’écoconstruction en paille de blé car le gisement est important, explique Coralie Di Bartolomeo, chargé d’études à la chambre d’agriculture de ce département. Déjà une quarantaine de constructions ont vu le jour. Pour l’essentiel, en ossature bois, avec isolation en petits ballots carrés de paille glissés entre deux parois. »

Trente-cinq agriculteurs concernés

Parmi les acteurs impliqués, Aisne Avenir réunit les trois chambres consu­laires (agriculture, métiers et commerce) et la structure régionale CD2E (Centre de développement des éco-entreprises), qui met en liaison les fournisseurs de paille, les architectes, les constructeurs et les clients.

 

« Trente-cinq agriculteurs sont déjà concernés par la vente de paille de blé, indique Coralie Di Bartolomeo. Les caractéristiques de la paille répondent à des normes professionnelles précises, ce qui permet de garantir la qualité de la construction et de l’assurer. » Le prix de la paille est négocié au cas par cas, de façon à créer de la valeur ajoutée pour le producteur tout en restant compétitif sur le marché du bâtiment.

La région veut devenir leader

« Nous avons l’ambition que la région devienne un leader européen en production de protéines végétales et issues d’insectes et de microalgues, mais aussi de développer le biogaz et les matériaux biosourcés à base de bois, lin ou paille, ou encore des ingrédients santé », souligne Agathe Oliviera, directrice du projet Troisième révolution industrielle de la région Hauts-de-France.

 

À lire aussi :Insectes, InnovaFeed démarre sa deuxième usine en France (19/11/2020)

Un réseau d’acteurs

Le Groupe bioéconomie et biomasse Hauts-de-France, qui réunit Agro-transfert, La Coopération agricole, les chambres d’agriculture, le pôle IAR et l’école d’ingénieurs UniLasalle, s’est aussi emparé du dossier.

 

Avec la Région, ils appuient des projets très variés comme la création de micro-chaufferies collectives au bois avec Michauco, la transformation des féveroles par Graine de choc ou encore la mise au point de produits de biocontrôle à partir de pelures de tomates chez SDP.

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