La Coordination rurale attend des actes contre le loup
Le syndicat, qui dénonce les déclarations divergentes d’Emmanuel Macron et de la ministre de la Transition écologique sur les loups, attend une transposition rapide du déclassement du prédateur dans le droit français.
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Un certain nombre de curseurs semblent passer au vert en ce qui concerne la politique des loups, selon la Coordination rurale (CR). Dans un communiqué de presse diffusé le 15 juillet 2025, l’organisation syndicale salue la déclaration du président de la République, qui est opposé à la présence de loup dans les zones pastorales.
Si les propos d’Emmanuel Macron « vont dans le bon sens » pour la Coordination rurale, ils sont jugés « incohérents » avec certaines positions gouvernementales, comme celle de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Cette dernière « estime que les appels à la destruction de cette espèce protégée sont irresponsables ».
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C’est dans ce contexte que « l’ensemble des syndicats agricoles représentatifs ont annoncé leur départ du comité départemental loup et pastoralisme des Hautes-Alpes, souligne le syndicat dans son communiqué. Quand l’action des lieutenants de louveterie et celle des chiens de protection se révèlent insuffisantes à juguler les attaques contre les troupeaux, c’est que la stratégie de l’État en la matière n’est plus adaptée à la pression démographique des loups dans certains territoires. »
Transposition du déclassement en attente
Le déclassement du prédateur d’espèce strictement protégée à espèce protégée, au niveau européen représente pourtant une « avancée qui doit en permettre d’autres », selon la Coordination rurale. Le syndicat attend « une transposition rapide, claire et efficace en droit français de la nouvelle législation européenne, afin de redonner aux éleveurs les moyens concrets de défendre leurs troupeaux ».
Il constate aussi que l’arrêté relatif au chien de protection se fait attendre à la suite du vote de la Loi d’orientation agricole. Elle attend des réponses plus précises sur le calendrier de mise en œuvre.
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