Coups de frein sur les abattages de loups
Pour mandater les louvetiers, les préfets devront s’assurer que l’élevage a subi au moins deux attaques de loups dans les quatre derniers mois. C’est une demande de la préfète coordonnatrice du plan loup en raison d’un quota de destruction bien entamé par rapport aux années précédentes.
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Le nombre de loups abattus depuis le début de l’année 2025 est largement en avance par rapport à d’habitude. L’Office français de la biodiversité (OFB) en a décompté 67 au 12 juin. Et cela inquiète la préfète coordinatrice du plan loup, Fabienne Buccio. Dans un courrier du 14 juin 2025, elle invite les préfets à « ne mandater les louvetiers que sur des élevages ayant subi au moins deux prédations lupines avérées dans les quatre derniers mois. »
67 loups tués sur 192
Le nombre maximal de loups pouvant être tués s’élève à 192 pour 2025. Ce chiffre, en baisse par rapport à 2024, correspond à 19 % de l’effectif moyen estimé sur le territoire français par l’OFB à la fin de l’hiver 2023-2024.
« Les dommages dont la cause de mortalité est d’origine indéterminée, fussent-ils indemnisés au regard du contexte local de prédation, ne sont pas éligibles à cet égard, prévient la préfète. Tout envoi de la louveterie en dehors de ce cadre prédéfini restera exceptionnel et sera soumis à l’accord explicite préalable du préfet référent en loup Jean-Paul Celet, sur la base d’une demande écrite et argumentée », indique-t-elle.
Si la pression baisse auprès des troupeaux, les dégâts risquent d’augmenter…
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