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Les organisations de protection des animaux dénoncent le déclassement du loup

Les associations de protection de la nature estiment que c'est mentir que de faire croire que les tirs sont la solution prioritaire pour gérer la présence des loups.

Six associations de protection de la nature (1) clament leur colère contre le comité permanent de la Convention de Berne qui vient d’approuver la proposition de la Commission européenne pour modifier le statut du loup.

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Depuis 2023 en particulier, les associations de protection de la nature reprochent ses positions au gouvernement français en matière de gestion des loups. C’est la raison pour laquelle elles avaient déjà suspendu leur participation au Groupe national loup (GNL). L’inscription même de l’objectif de déclassement dans le plan national d’actions 2024-2029 les avait fortement contrariés.

Dans le nouveau contexte lié à la modification du statut du loup par le comité permanent de la Convention de Berne, les « défenseurs de la nature » craignent que « les loups visés ne soient pas forcément ceux qui ont causé des dommages sur les troupeaux et cela ne réglera aucunement les difficultés des éleveurs et des bergers », estiment-ils.

Des mesures de protection

Reste que les loups sont présents partout en France et la coexistence avec l’élevage va devoir se poursuivre. Pour les organisations, « cela passe par des mesures de protection efficaces : chiens de protection, clôture et présence humaine. C’est mentir au monde agricole que de faire croire que les tirs sont la solution prioritaire pour gérer la présence du prédateur », insistent-ils.

(1) Aspas (Association de protection des animaux sauvages), Ferus (Association pour la conservation de l’ours, du loup et du lynx), FNE (France Nature Environnement), LPO (Ligue protectrice des animaux), Humanité et Biodiversité, WWF (World Wide Fund for Nature).

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