Le village martyr d’Oradour-sur-Glane
Les bâtiments en ruines sont le témoin du plus grand massacre de civils perpétré en France durant la Seconde Guerre mondiale.
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Le 10 juin 1944, les unités allemandes présentes sur le territoire sont appelées à rejoindre la Normandie où les alliés viennent de débarquer quelques jours plus tôt. Les SS s’arrêtent à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) et encerclent le village. 180 hommes de plus de 14 ans sont répartis en six lieux, fusillés et brûlés. 350 femmes et enfants sont regroupés dans l’église qui sera incendiée. Au total, 643 victimes seront recensées. Une trentaine d’habitants échapperont au massacre.
Aujourd’hui, en traversant le village (1) conservé tel quel, cette tragédie prend vie. Dans un silence emprunt de recueillement, on passe devant les façades des commerces éventrés, les plaques localisant l’assassinat des hommes, les ruines des écoles et de l’église, les restes calcinés de voitures, machines à coudre, sommiers… La gorge nouée et les émotions à vif, chacun prend conscience de l’horreur. Alors que le dernier témoin du massacre est décédé en 2023, ce village incarne le devoir de mémoire.
(1) Village accessible gratuitement en permanence. Centre de la mémoire ouvert tous les jours du 15 janvier au 15 décembre. Tarifs : 7,80 € par adulte et 5,20 € pour les 10-18 ans.
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