Geoffrey Courderc, un armurier « haute couture »
À Marcillac-Saint-Quentin en Dordogne, cet artisan est capable de fabriquer une arme de A à Z dans la pure tradition.
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Geoffrey Couderc fait figure d’exception avec l'armurerie de Lamartel. « En France, nous sommes trois, peut-être cinq, à savoir fabriquer une arme », précise-t-il. Issu d’une famille de chasseurs, l’homme de 37 ans explique : « J’ai eu très tôt le goût des armes comme bel objet mécanique. » Il fréquente l’école d’armurerie Léon Mignon à Liège (Belgique), suit des cours d’ébénisterie à l’école des Arts et Métiers, puis travaille dans une armurerie à Bordeaux.
En 2010, Geoffrey Couderc s’installe à Marcillac-Saint-Quentin (Dordogne) comme fabricant d’armes, dans une ancienne grange de l’exploitation familiale. « Il m’a fallu cinq ans pour apprendre. » L’artisan usine et assemble tout à la main : le canon, la bascule, les platines, les crosses. « Tout est en fonction de la demande du client. Il y a des essayages pour des ajustements et des tirs sur mon stand, comme dans la haute couture ! »
Répondre à une telle commande lui demande deux ans. Peu de chasseurs passionnés d’armurerie ont la possibilité d’investir dans un tel objet de collection dont le prix peut atteindre 35 000 €. Aussi la customisation constitue-t-elle l’activité majeure de Geoffrey. Ces personnalisations sur la bascule et la crosse sont d’un budget plus accessible.
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