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Nouvel accord commercial entre l’Union européenne et l’Ukraine

L'Ukraine va aligner ses normes de production en matière de pesticide avec celles de l'Union européenne.

La Commission européenne a annoncé le 30 juin 2025 être parvenue à un nouvel accord commercial avec l’Ukraine. Le pays va progressivement aligner ses normes de production avec les exigences européennes. Les quotas d’échange sont relevés pour plusieurs produits, comme le blé ou la volaille par exemple.

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Le 30 juin 2025, la Commission européenne et l’Ukraine ont annoncé être parvenus à un nouvel accord commercial bilatéral. Son entrée en vigueur est prévue « dès que possible ».

Bien-être animal et pesticides

Il est « bénéfique aux exportateurs, aux entreprises et aux agriculteurs des deux parties », assure le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič, dans un communiqué. « Les sensibilités de certains secteurs agricoles, notamment dans les États membres voisins de l’Ukraine, ont été pleinement prises en compte. » Le précédent accord avait expiré le 5 juin, et un régime transitoire, basé sur des quotas de 2016, s’applique depuis.

Cet accord inclut notamment « l’engagement de l’Ukraine à s’aligner progressivement, d’ici à 2028, sur les normes de production de l’Union européenne dans le secteur agricole, notamment en matière de bien-être animal ou d’utilisation de pesticides », indique Christophe Hansen, commissaire à l’Agriculture. Et d’ajouter que cet engagement « s’inscrit parfaitement dans le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne ».

Quotas à la hausse

Les quotas d’échanges sont relevés pour plusieurs produits végétaux et animaux. « Pour les produits les plus sensibles, tels que le sucre, la volaille et les œufs, le blé, le maïs ou le miel, les augmentations de quotas convenues reflètent pleinement la sensibilité de ces produits », assure le commissaire.

Pour d’autres produits « moins sensibles » (beurre, lait écrémé, malte, avoine…), les quotas augmenteront « modérément ». Enfin, la libéralisation est totale pour certains produits, dont certains produits laitiers (lait entier en poudre, lait fermenté, champignons, jus de raisin…).

L’Ukraine a accepté des « augmentations significatives des quotas d’exportation de porc, de volaille et de sucre, ainsi que pour d’autres produits », indique Christophe Hansen. Un mécanisme de sauvegarde est également prévu « pour les cas où les importations entraîneraient de graves difficultés ». Les « détails techniques » de l’accord doivent encore être précisés dans les prochains jours.

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