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Libre-échange : la FNO est vent debout contre l’accord avec le Chili

Les éleveurs ovins demandent une clause de sauvegarde pour la viande ovine dans tous les accords de libre-échange.

La Fédération nationale ovine (FNO) dénonce l’accord entre le Chili et l’Union européenne approuvé par les eurodéputés le 29 février 2024.

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« De qui se moque-t-on ? », s’insurge la Fédération nationale ovine (FNO) dans un communiqué de presse diffusé le 1er mars 2024 après le vote du Parlement européen d’un accord de libre-échange avec le Chili. Cet accord prévoit une augmentation des quotas d’importations de 4 000 tonnes pour les viandes ovines avec des droits de douane réduits sans aucune clause de sauvegarde ou de mesure miroir.

En l’espace de quelques mois, l’organisation professionnelle calcule que le quota d’importation de viande ovine a augmenté de 20 % : 4 000 tonnes pour le Chili, 38 000 tonnes pour la Nouvelle-Zélande sur 164 345 tonnes autorisées. Ces volumes s’ajoutent à ceux en provenance du Royaume-Uni qui peut exporter à volonté vers l’Union européenne.

Les eurodéputés « macronistes » votent pour l’accord

La FNO observe que « de nombreux eurodéputés de la majorité présidentielle votaient hier pour cet accord de libre-échange sans aucune clause miroir, alors que le président de la République Emmanuel Macron en visite au Salon de l’agriculture promettait de défendre le monde agricole contre les effets dangereux des traités de libre-échange. »

« Les éleveurs ovins ne veulent plus être la variable d’ajustement », souligne la FNO. Le syndicat demande l’instauration d’une « single Pocket », c’est-à-dire le calcul du cumul de l’ensemble des volumes importés d’une viande d’un même secteur, et d’une clause de sauvegarde pour la viande ovine dans tous les accords de libre-échange signés par l’Union européenne.

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