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Innsbruck, impériale et conviviale

Innsbruck, capitale du Tyrol, est un centre économique et culturel entouré de montagnes dépassant les 2 500 mètres d'altitude.

En Autriche, Innsbruck fait le grand écart entre passé et modernité, petite ville et grands sommets, nature et culture.

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« Au bout de chaque rue, une montagne », disait Stendhal en décrivant Grenoble. Comme sa jumelle alpine, Innsbruck est cernée par les sommets. Impossible d’échapper à leurs perspectives depuis sa fenêtre. Située à l’ouest de l’Autriche, la capitale du Tyrol tient sa montagne en vedette. Du centre-ville, on peut d’ailleurs rejoindre les cimes en vingt minutes grâce au funiculaire de la Nordkette. Futuriste et signé Zaha Hadid, il donne accès à un restaurant, une vue panoramique à 360° sur les Alpes, des randonnées et des via ferrata. Ainsi va ce joyau alpin qui vous offre aussi un voyage dans le temps à travers ses arcades, ses façades de la Renaissance aux couleurs pastel et ses églises baroques.

Le Petit toit d'or (Goldenes Dachl) est un emblème de la ville. (©  Innsbruck Tourismus/Mario Webhofer)

Le Petit toit d’or (en allemand Goldenes Dachl) est l’un des monuments les plus emblématiques. Ce balcon couvert de tuiles dorées fut construit au XVe siècle pour l’empereur Maximilien Ier et symbolise la grandeur du Saint Empire romain germanique. Le Palais Impérial mérite le détour pour la splendeur du gothique tardif, et parce qu’on y imagine sans peine Sissi, l’impératrice d’Autriche, dégustant un « kiachl », une pâtisserie traditionnelle à la confiture d’airelles. Ne ratez pas non plus dans l’église impériale de la cour (Hofkirche), le fameux cénotaphe de Maxime 1er. Le sarcophage vide de l’empereur y trône au milieu des « bonhommes noirs », vingt-huit statues coulées dans le bronze. Impressionnant !

Le passé a beau triompher, cela n’empêche pas Innsbruck de déborder d’énergie. Une vitalité qu’elle doit à ses 30 000 étudiants, sur 150 000 habitants, qui battent le pavé du cœur historique avant de s’engouffrer dans l’enceinte ultramoderne de l’université, le jour, et dans les nombreux cafés et restaurants la nuit. Classique et insolite, la ville hôte des Jeux olympiques à deux reprises en 1964 et 1976, cultive les paradoxes et les initiatives. À l’image des fameux concerts d’été (en allemand Innsbrucker Promenadenkonzerte) qui résonnent dans la cour du palais impérial tous les soirs et les dimanches matin du mois de juillet. Et où se pressent les touristes et amateurs de musique classique.

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