Une vue imprenable sur la baie du Mont-Saint-Michel
Les falaises de Champeaux et de Carolles dominent la baie et ravissent le promeneur par leur côte granitique escarpée. La randonnée se poursuit dans une vallée ayant inspiré des peintres impressionnistes.
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Sur la route des falaises à Champeaux dans la Manche, au niveau du restaurant La Grange de Tom, le GR 223, souvent appelé « sentier des Douaniers » ou « sentier du littoral », grimpe vivement à flanc de coteau. Arrivé au sommet, le chemin alterne entre des passages à l’abri d'arbres tortueux et des tronçons escarpés sur le granit à nu.
Un panorama bleu gris avec des touches de couleurs vives
Le parcours s'accompagne du bruissement de la mer. Ajoncs, genêts, bruyères et prunelliers apportent des touches de couleurs vives au panorama bleu gris sur la baie du Mont-Saint-Michel. Ces falaises d’une hauteur de 60 à 80 mètres sont un lieu de migration des oiseaux. Elles accueillent aussi une grande biodiversité. Des centaines d’espèces de plantes et d’insectes dont de nombreux papillons, y ont été recensées.
À flanc de coteau, une cabane Vauban veille. Depuis ce petit corps de garde en pierre édifié à la fin du XVIIe siècle, l’étendue de la baie se dévoile de Granville à la pointe de Cancale. Un peu plus loin, un groupe de grands rochers (la chaire du Diable, le rocher du Sard et le chapeau de Napoléon) précède un changement de décor et d’ambiance.
Une pause sur la plage de galets et rochers
Après une descente par un escalier, le ruisseau du Lude serpente dans une vallée à l’abri des prunelliers. Un détour vers son embouchure constitue un bon prétexte pour une pause sur la plage de galets et rochers. Une nouvelle ascension conduit au pignon Butor où s’ouvre une perspective sur la cité balnéaire de Carolles. Le regard surplombe sa plage de sable qui se prolonge jusqu’à Jullouville et ses villas édifiées à partir de la fin du XIXe siècle.
Le parcours se poursuit vers la vallée des peintres et son ambiance de sous-bois. Celle-ci a connu un certain succès auprès des impressionnistes qui l’ont fréquentée à partir de 1860. En chemin, huit lutrins remettent en situation leurs œuvres. Ce chemin croise ensuite un viaduc érigé au début du XXe siècle pour le passage du tramway reliant Granville à Sourdeval.
Après un passage goudronné encadré de rhododendrons, le sentier balisé débouche dans le bourg de Carolles et son église Saint-Vigor. Il mène ensuite, à travers prés et champs, jusqu’au point de départ.
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