Dans la peau d’un mineur

Le visiteur enfile un casque sur la tête, descend par une « cage », et le voilà dans une reconstitution de la mine de Cagnac. Sur ces terres tarnaises, 110 millions de tonnes de charbon ont été extraites entre 1880 et 1997.

Pour entrer dans la peau des gueules noires

Alexandra, l’une des guides du « Musée-mine départemental », indique : « La hauteur de la galerie dépendait de la hauteur de la veine de charbon. » Alors, le public doit parfois se baisser. Les bruits sont aussi reproduits, le matériel est là. De quoi entrer dans la peau des gueules noires.

« Mais la mine, ce n’était pas que ça ! s’exclame Carine Laborie, cheffe de service des musées départementaux. Si on s’arrête aux mineurs de fonds, on a raté quelque chose… »

Alors, les salles d’exposition évoquent les trente métiers qui étaient exercés à la mine, les conditions de sécurité, les luttes sociales… S’ajoutent des expositions temporaires. Une réussite pour ce musée qui a rouvert il y a quelques mois, après trois ans de travaux.