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Le charme de Tartu, l’Estonienne

Les paysages d'Estonie sont une mosaïque de lacs et de forets.

Située à 180 kilomètres de Tallinn, Tartu est considérée comme la capitale culturelle de l’Estonie. C’est aussi là, entre terres et forêts, que le pays forme les forces vives de son secteur agricole et forestier.

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Ils ne sont qu’une poignée à tenter l’aventure ! Chaque année, dans le cadre du programme européen Erasmus, quelques étudiants français, futurs ingénieurs en agriculture ou vétérinaires, bouclent leur valise. Direction Tartu et son université des « Sciences de la vie » ! Avec ses 100 000 habitants, la cité est la deuxième plus importante d’Estonie. Moins connue que Tallinn, elle est située dans le sud-est du pays à 180 kilomètres de la capitale et 45 kilomètres du lac Peïpous, frontière naturelle avec la Russie.

Une atmosphère calme, presque envoûtante

Tartu est une ville à taille humaine, agréable à vivre y compris durant l’hiver lorsque la lumière du jour n’est présente que cinq ou six heures. Ses jardins botaniques autour de l’université, ses rues pavées dans le centre-ville, ses maisons en bois peintes et ses édifices du XVIIIe siècle participent à cette atmosphère calme, presque envoûtante.

Mais prudence, car Tartu, fidèle à sa devise, « La ville des bonnes idées », est tout sauf terne ! Les Estoniens la considèrent comme la capitale culturelle et artistique du pays. Et c’est ici qu’a été inauguré, en 2016, le nouveau Musée national estonien. La ville compte encore un musée d’art, un musée des sports, un musée du jouet, etc. De quoi se tenir à l’abri lorsque les températures hivernales chutent !

Ville de charme, Tartu vit aussi au rythme de ses 20 000 étudiants. Ouverte en 1632, son université fait partie des plus anciennes d’Europe. L’agriculture y a trouvé sa place dès le début du XIXe siècle, puis la science vétérinaire et la sylviculture. Un point d’évidence dans ce pays de 45 339 km² occupé pour moitié par des forêts de bouleaux, de pins et d’épicéas principalement.

Désormais en bordure nord de la ville, ceinturé d’une piste de ski de fond, le campus de l’université des Sciences de la vie en donne la pleine mesure. Il semble avoir été aménagé dans une clairière. Au quinzième étage de sa résidence, la forêt s’étend encore à perte de vue : lumineuse et chatoyante de la fin de l’été aux prémices de l’hiver, blanchie par la neige de la fin de novembre à mars-avril.

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