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Alimentation animale Les fabrications progressent de 4,5 %

En juillet 2019, Coop de France nutrition animale et le Snia (1) ont vu la production nationale d’aliments composés augmenter de 4,5 % par rapport à 2018 à la même époque, pour atteindre 1,6 million de tonnes.

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Selon leur note mensuelle diffusée le 19 septembre 2019, ce sont les fabrications destinées aux porcs qui « affichent la plus grosse progression, +5,5 %, du fait de la demande » pour les charcutiers : +7,2 % avec 283 000 tonnes sur le mois. Les volumes destinés aux volailles progressent également, de 3,5 %, et en particulier ceux pour les poulets (+4,4 %) et les poules pondeuses (+4,6 %).

 

Les aliments pour palmipèdes accusent un nouveau recul des fabrications, de l’ordre de 1,0 %. C’est le troisième mois consécutif de baisse. En revanche, les volumes destinés à la filière de la dinde progressent de 3,1 % ce mois-ci. Quant aux aliments destinés aux lapins, ils s’affichent à 20 700 tonnes, toujours en baisse (–3,4 %).

 

La sécheresse se fait sans doute sentir du côté des ruminants. Les volumes fabriqués pour les bovins, hors mash, atteignent 293 000 tonnes. C’est 4,2 % de plus qu’en juillet 2018. Ceux de mash, toutes espèces, augmentent également, de 8,6 %. Les formules pour ovins et caprins enregistrent également une progression : de 6,6 %, avec 46 000 tonnes fabriquées.

 

Sur les sept premiers mois de l’année 2019, les fabricants d’aliments enregistrent une augmentation de 0,5 % de leur production, tirée « principalement » par le secteur des bovins (+1,4 %). Les volumes destinés aux porcins progressent aussi, de 0,7 %. « La hausse de 1,7 % observée en porcs à l’engrais a tempéré les baisses en aliments pour truies (–2,3 %) et porcelets (–0,4 %) ».

 

En volailles, l’activité continue de reculer : –1,4 %. « Les aliments pour poulets standards et CCP (–2,1 %), dindes (–3,9 %) et palmipèdes (–1,0 %) ont contribué à cette baisse d’activité, soulignent Coop de France nutrition animale et le Snia. La hausse des importations de volailles sur le début d’année pourrait expliquer cette tendance baissière marquée. »

(1) Syndicat national de l’industrie de la nutrition animale.

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