Login

Alimentation animale Davantage d’aliments pour les ruminants en février

La production globale d’aliments composés s’est repliée en février. Les chiffres progressent en bovins, ovins et caprins, mais reculent fortement en porc et en volaille.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Dans leur note commune de conjoncture diffusée ce 26 avril 2017, Coop de France nutrition animale et le Snia constatent une baisse de 2,9 % de la production globale d’aliments composés en février. Le mois comptait un jour ouvré de moins que l’année précédente.

 

En ruminants, les aliments pour bovins se maintiennent au-dessus de l’équilibre, avec un frémissement à la hausse de 0,9 %. Les ovins et les caprins gagnent respectivement 5,7 % et 9,3 %. Du côté des porcs, les chiffres s’écroulent de 7,1 %, et les volailles suivent la même tendance, avec une perte de 4,1 %. Ces dernières accusent surtout le coup de l’effondrement aliments pour les dindes, de 9,9 %, et pour les palmipèdes, grippe aviaire oblige, de 14,4 %.

Une campagne en retrait

Sur les huit premiers mois de la campagne de 2016-2017, de juillet à février, la production totale recule de 2,4 %. Les aliments pour porcins sont les plus touchés, avec une baisse de 4,8 %. Le recul des aliments classiques pour bovins affiche 3,9 %, tandis qu’à l’inverse, le mash progresse de 6,7 %. La filière de la volaille reste la moins touchée, avec une baisse de 1,9 %, grâce essentiellement aux évolutions proches de l’équilibre en poulets, en pondeuses et dindes. Dans un contexte de grippe aviaire, les aliments pour palmipèdes ont vu leur production dégringoler de 9,3 %.

[summary id = "10024"]

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement