Kverneland Qualidisc 5000 T Bien équipé et pratique
Le Qualidisc embarque de nombreux détailsqui facilitent sa prise en main et sa mise en route. De l’attelage au remisage, en passant par les réglages, Kverneland n’a rien laissé au hasard pour le confort d’utilisation.
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C’est la version Pro du Qualidisc 5000 T qui a pris part à notre test. Il s’agit d’évaluer la finition avec les disques de grande dimension. La solution alternative est la finition Farmer avec des disques de 520 mm de diamètre. La gamme semi-portée propose des largeurs de 4 à 7 m.
Cet outil, fabriqué en France, existe également aux couleurs Kubota depuis le rapprochement des deux marques : les CD 1000 T/CD 2000 T.
Attelage
Notre Qualidisc est équipé d’une barre d’attelage oscillante qui s’attelle sur les bras de relevage. Un attelage anneau ou une boule K80 est également disponible.
L’outil est prêt à partir, une fois que les trois distributeurs hydrauliques pour le relevage du chariot, le repliage et la profondeur de travail sont branchés au tracteur.
Les paires de flexibles sont identifiables par des bagues de couleur sur les tuyaux, et un autocollant indiquant les correspondances collées sur la machine. On regrette l’absence de poignées pour faciliter le branchement.
Châssis et essieu
La poutre centrale, de dimension 200 x 200 x 10 mm, fait la liaison entre les extensions en 100 x 100 x 8 mm. Chacune d’elles est composée de deux poutres sur lesquelles sont répartis les disques. L’écartement entre les deux rangées de ces derniers est de 90 cm. Deux roues de jauge prennent place à l’avant de la machine.
Les demi-tours s’effectuent sur l’essieu placé à l’arrière, et le déchaumeur est équipé de pneumatiques 480/45 R17.
La suspension au transport et au travail est assurée par des accumulateurs à boule d’azote. Pour activer la suspension, le vérin ne doit pas être en butée afin de laisser une possibilité de débattement. Sur la route, l’essieu bénéficie du freinage hydraulique. Quant au remisage, deux béquilles sont réparties de chaque côté de la tête d’attelage.
Disques
Fournis par les Forges de Niaux (Ariège), les disques affichent un diamètre de 600 mm. Les petites crénelures entraînent le disque, ce qui augmente sa rotation. Sur les rangées, ils sont espacés entre eux de 25 cm.
Chaque disque est doté d’un étançon à sécurité par boudin élastomère. Une frappe centrale sur la bride du bras permet de resserrer les boudins et de maintenir l’ensemble de l’organe de sécurité en position. Une seconde frappe est effectuée sur les côtés pour éviter que le caoutchouc ne s’échappe hors des brides.
Au niveau du palier sans entretien et de la fixation, le disque est plat. Il prend ensuite une forme conique. Le roulement des paliers est à double rangée de billes à contact oblique. L’étanchéité de ces derniers est assurée par un joint torique entre disque et palier, ainsi qu’un joint 5 lèvres côté bras. À la hauteur de chaque disque, l’écrou est protégé dans le bras avec une double rondelle de façon à limiter l’effet des vibrations.
Rouleau
Le rouleau qui appareille notre outil est un Actipak de 580 mm de diamètre. Il est pourvu de racleurs et de patins pour le décrottage.
Comme les paliers des disques, ceux du rouleau sont sans entretien.
Les décrottoirs sont réversibles et réglables. Ils sont totalement libres, autorisant à faire une marche arrière sans les casser.
Les patins couteaux sont réglables selon trois positions, et s’effacent complètement pour travailler dans des conditions très difficiles.
Émiettement
Sur notre machine de test, il n’y a pas de dispositif d’émiettement. Il est tout de même possible de monter une herse peigne et des lames de nivellement (Clod Board) en option.
Réglages
Le réglage de la profondeur de travail est hydraulique avec quatre vérins à l’arrière, au niveau des montants du rouleau. Des cales servent à mémoriser la position. Plus on met de cales, moins on travaille profond. Elles ont toutes la même épaisseur et sont fixées sur un axe. Il suffit donc de les basculer sur la tige du vérin. S’agissant des réglages mécaniques sur la machine, le constructeur fournit deux clés, stockées sur la tête d’attelage.
Le rattrapage du recroisement lié à l’usure s’effectue en déplaçant une platine selon cinq positions. Il existe deux platines de réglage par section. Quant au réglage en hauteur des déflecteurs, le chauffeur choisit entre huit positions. Ces derniers coulissent également dans les poutres d’extension de manière à faire varier l’écartement avec le disque extérieur.
Le réglage de l’aplomb se réalise lui aussi via un système de cales sur les vérins des roues de jauge à l’avant de l’appareil.
Au travail
Concernant la position transport, il n’y a pas de verrou mécanique. Les clapets parachutes et une vanne sur les distributeurs maintiennent l’ensemble en position repliée. Avant de prendre la route, un axe important doit être déplacé sur la barre télescopique du timon. Il faut le positionner dans le perçage spécial transport de la barre pour bloquer cette dernière.
Une fois au champ, il faudra placer l’axe de verrouillage du timon dans un perçage destiné aux travaux afin que le timon puisse osciller.
L’aplomb se règle grâce à des cales sur les roues de jauge. Leur nombre à placer sur ces roues est identique à celui des vérins de profondeur. Ceci signifie que lorsque l’on retire une cale sur le vérin de profondeur, il suffit d’en retirer une sur les roues de jauge pour être parallèle au sol. Ce dispositif fait gagner un temps conséquent au moment des réglages.
Une fois dans la terre, le Qualidisc est peu tirant. Le New Holland, lui, se promène à 12 km/h. En cabine, la vue sur les disques est bonne. On déplore néanmoins l’absence d’une réglette indiquant la profondeur de travail. Ceci oblige à utiliser les cales pour mémoriser les réglages. L’engin est assez long, en particulier au niveau du timon, ce qui complique un peu les manœuvres en bout de champ.
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