Petit tour au jardin mandala

Si vous cherchez de l’originalité et un attrait visuel à votre jardin, le mandala est une solution. Ce terme, issu du sanscrit, évoque « la roue sacrée de la vie ». Un jardin traditionnel, ou en butte, en lasagne, surélevé… se prête à cette technique qui joue avec les courbes. Les motifs les plus larges sont propices à l’association des plantes.

Des plans au crayon

L’originalité du mandala réside dans sa conception. Débutez par un plan au crayon pour imaginer librement votre jardin, mais toujours en partant des contraintes : type de sol, accès à l’eau, positionnement des chemins, ombres portées sur le terrain… Optez pour un emplacement plat, ensoleillé et si possible, abrité des vents par une haie.

Pour commencer, visez petit. Un cercle de 10 mètres de diamètre équivaut à une surface d’environ 80 m², ce qui est suffisant en termes de temps d’entretien et de besoin en eau. Marquez les quatre portes aux points cardinaux, puis délimitez le cœur de votre mandala. Matérialisez-le par un robinet d’eau, une mare, une sculpture… Évitez l’arbre de haute tige qui projettera de l’ombre sur vos légumes. Puis, tracez les axes et les cheminements, en partant des portes vers le centre. Ils peuvent également desservir une allée circulaire. Une fois sur le terrain, dessinez un cercle à l’aide d’une corde reliée au centre de la surface, avec du sable, du plâtre ou de la chaux. Pour symboliser les points cardinaux et le centre du cercle, utilisez des matériaux de récupération. Puis, tracez les allées et installez les séparations. Là encore, le principal est de puiser dans une ressource locale ou à disposition : bambous, rondins, bois de dosse (périphérie du tronc), palette… en évitant le contact avec le sol. À la Ferme du cabri au lait, en Indre-et-Loire, Claire a opté pour un mélange de planches et de branches plessées pour matérialiser le cercle. Une fois les motifs créés, vous pouvez alors imaginer les premières associations de plantes, de l’intérieur vers l’extérieur.