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Démarrer l'irrigation au bon moment

Guilhem Pouxviel, chargé d'études eau-climat à la chambre d'agriculture de Haute-Garonne, rappelle qu'il ne faut pas attendre que la plante soit en situation de stress hydrique pour débuter l'irrigation.

Guilhem Pouxviel, chargé d'études eau-climat à la chambre d'agriculture de la Haute-Garonne, détaille les outils disponibles pour bien raisonner le déclenchement de l'irrigation des cultures.

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« Il est important de démarrer l'irrigation au bon moment, de ne pas attendre que la plante soit en situation de stress hydrique. Sinon, on pénalise la réserve en eau du sol, qui devra faire tampon au moment des fortes consommations en eau », rappelle Guilhem Pouxviel, chargé d'études eau-climat à la chambre d'agriculture de la Haute-Garonne.

En effet, « en moyenne, les équipements permettent de compenser 5 mm par jour par l'irrigation. Or l'évapotranspiration peut monter à 8mm par jour », poursuit-il.

« Le meilleur outil, c'est la sonde, capacitive ou tensiométrique », estime Guilhem Pouxviel, chargé d'études eau-climat à la chambre d'agriculture de Haute-Garonne. (©  CA 31)

Des outils d'aide à la décision

« Pour raisonner son irrigation, l'outil d'aide à la décision le plus répandu est le bulletin d'irrigation, mis en place par de nombreuses chambres départementales de juin à septembre. Nous pouvons aussi conseiller de réaliser un bilan hydrique: c'est une feuille de calcul où l'agriculteur va renseigner les entrées et sorties d'eau au quotidien et où sa courbe devra rester dans la partie optimale. C'est contraignant mais efficace et à moindre coût », ajoute Guilhem Pouxviel.

Et de compléter : « le meilleur outil, c'est la sonde, capacitive ou tensiométrique. Elles permettent un pilotage plus fin, mais avec un investissement financier plus lourd. »

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