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Conflit La préfecture veut vider le lac de Caussade

La préfecture du Lot-et-Garonne engage une nouvelle procédure à l’encontre de la chambre d’agriculture, qui pourrait aboutir à une vidange forcée du lac de Caussade.

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Cette retenue d’eau a été construite par la chambre d’agriculture entre 2018 et 2019 alors que l’État avait retiré son autorisation. Cet été, la préfecture a engagé un processus de concertation et les vannes d’écoulement devaient rester ouvertes. Elle engage maintenant une nouvelle procédure à l’encontre de la chambre qui pourrait aboutir à une vidange forcée.

5 mètres d’eau

Pourquoi demander sa vidange ? Parce que, selon la préfecture, le rapport sur l’étude de sécurité réalisé par un bureau agréé remet en cause la pérennité de l’ouvrage et précise que la mise en eau ne doit pas être faite. Cet hiver, le lac de Caussade a continué de se remplir. À la fin de février, les services de l’État ont relevé 5 mètres de hauteur d’eau.

 

« Une fois la vidange du lac opérée, les concertations pourront reprendre afin de relancer une procédure de construction d’un projet de territoire pour la gestion de l’eau et un dépôt d’autorisation de l’ouvrage ou l’identification d’une solution sur un nouveau projet », promet la préfète dans un courrier aux parlementaires et maires du département le 26 février 2020.

Conseil de défense

Pour la chambre d’agriculture et la Coordination rurale, la retenue est conforme aux normes de sécurité, preuve à l’appui de leur propre bureau d’études. Le 3 mars 2020, le syndicat a tenu un « conseil de défense du lac de Caussade ». Il a décidé de mettre des barrages filtrants en place pour empêcher l’accès à tout fonctionnaire d’État. Il se dit prêt à sonner le rassemblement si c’est nécessaire.

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