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Ils se regroupent pour accompagner les projets d’installation

Producteur de légumes, Paul-Henri Prodhomme (au premier plan) continue d’être accompagné par Nourrir 49, en particulier pour son foncier.

Dans le Maine-et-Loire, onze associations proches de l’agriculture paysanne créent un collectif « Nourrir 49 ».

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Paul-Henri Prodhomme s’est installé le 1er janvier 2023 à Sainte-Gemmes-sur-Loire, commune limitrophe d’Angers (Maine-et-Loire). À 38 ans, ce diplômé des arts et métiers et programmateur informatique expérimenté, a repris 1,5 ha, dont 2 000 m² de serres-verres. Pour l’heure, sous abri ou en pleine terre, 3 000 m² sont en production. L’objectif de Paul-Henri est d’atteindre son seuil de rentabilité de 6 000 m² en 2024. « Non issu du milieu agricole, je suis parti de zéro. Mais lors de mon parcours vers l’installation entamé en 2015, j’ai reçu l’appui d’un bon nombre des structures partenaires de Nourrir 49 », a-t-il expliqué le 12 septembre 2023, lors du lancement de ce réseau.

Appui aux collectivités locales

Nourrir 49 regroupe onze associations proches de l’agriculture paysanne, dont le Gabb Anjou, la Ciap 49, la Confédération Paysanne 49, mais aussi l’Adear et le Civam 49, Terres de Liens Pays de la Loire, Passeurs de Terres. En termes de moyens, « outre nos réseaux et nos bénévoles, cela représente vingt salariés en équivalent temps plein. En grande majorité, ils sont déjà installés dans les mêmes locaux », précise Liliane Piot de Terres de Liens.

En se regroupant sous une même bannière, ces associations poursuivent un double objectif : « Gagner en visibilité et être identifiés comme un collectif qui propose une offre de services complète », relève Philippe Jaunet, éleveur et président de Passeurs de Terres.

En ce sens, le réseau vient d’ailleurs d’éditer deux premiers documents. Le premier est destiné aux agriculteurs qui projettent de transmettre leur exploitation, l’autre aux collectivités locales. « Nourrir 49 nous permettra de mieux répondre aux demandes des collectivités, de plus en plus nombreuses à nous contacter. En particulier dans le cadre de l’élaboration de leur plan alimentaire territorial (PAT) », complète Alain Chazerault, agriculteur retraité et coprésident de la Ciap 49.

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