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Limiter l’impact des herbicides sur la qualité de l’eau

Désherber mieux pour protéger la qualité de l’eau est devenu un défi à relever pour le monde agricole.

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L’enjeu pour le désherbage chimique est double : il est technique, essentiellement pour la gestion des graminées, mais il est aussi lié à la préservation de la qualité de l’eau. Les herbicides et les métabolites qui leur sont associés sont en effet les principaux éléments retrouvés dans ce milieu.

Des produits progressivement retirés du marché ou qui risquent de l'être

Leur détection s’est améliorée au fil des années. La plupart de ces produits sont progressivement retirés du marché ou risquent de l’être à cause de leur mauvais profil écotoxicologique. Ce faisant, les applications se concentrent sur quelques matières actives.

Il y a donc urgence à modifier les pratiques de désherbage pour préserver la qualité de l’eau, mais aussi les molécules restantes. Pour certaines d’entre elles, des conditions d’usages spécifiques sont inscrites sur l’étiquette (interdiction sur sols drainés, mise en place de dispositifs végétalisés permanents…).

Parmi le panel d’actions possibles figurent l’alternance des modes d’actions, le décalage des interventions en dehors de la saison hydrologique, le travail du sol simplifié ou pas, selon les situation… En fonction des conditions pédoclimatiques, le désherbage mécanique peut ainsi être très efficace pour réduire les IFT (indice de fréquence de traitement), voire faire l’impasse, comme nous l’explique éric Chanu agriculteur dans l’Eure.

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