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Grippe aviaire : les éleveurs réclament une prise en charge urgente de l’État

La Confédération française de l’aviculture demande que l'État respecte sa contribution financière pour la vaccination contre la grippe aviaire à hauteur de 40 % ainsi que la conduite du dispositif d'indemnisation pour les éleveurs touchés.

Les aviculteurs restent dans l’attente des indemnisations promises par l’État pour les pertes subies entre août 2024 et janvier 2025 alors que la grippe aviaire refait surface. La Confédération française de l’aviculture (CFA) appelle à une prise en charge urgente et au maintien du dispositif d’indemnisation, tout en réaffirmant l’importance du financement de la vaccination.

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« Il est insupportable de ne pas avoir de réponse de l’État quant aux indemnisations économiques des producteurs qui subissent les conséquences des foyers d’influenza aviaire dans les périmètres réglementés », alerte la Confédération française de l’aviculture (CFA) dans un communiqué de presse diffusé le 13 novembre 2025.

Les éleveurs de volailles de chair, poules pondeuses, palmipèdes gras et gibier de chasse à plumes renouvellent leur appel à une prise en charge urgente de l’État. Ces derniers attendent toujours les indemnisations de l’État pour ceux ayant subi les conséquences des foyers de grippe aviaire entre août 2024 et janvier 2025.

Par ailleurs, l’entrée dans la période de l’automne-hiver où la pression virale est renforcée par les migrations de la faune sauvage a entraîné une recrudescence des foyers depuis le 10 octobre 2025. Et ce, malgré le respect strict des mesures de biosécurité par les éleveurs.

La CFA demande donc la reconduite du dispositif d’indemnisation qui a été mis en place pour les éleveurs touchés par la grippe aviaire en 2024-2025 et par le nouvel épisode en cours.

« Ces mesures sont indispensables pour la survie et la poursuite de nombreuses exploitations avicoles françaises car leur trésorerie est fragilisée, explique Isabelle Leballeur, secrétaire générale de la CFA. Certaines ont déjà été durement touchées lors des précédentes épizooties. »

Prise en charge de la vaccination

Autre enjeu, celui de la vaccination. Il s’agit d’un outil complémentaire essentiel pour limiter la diffusion du virus dans les élevages de canards. « Son financement reste un point central », souligne la CFA, tandis que des pistes d’amélioration ont déjà été trouvées par les interprofessions et l’État afin de réduire le coût de la vaccination.

La CFA réclame que l’État respecte sa contribution prévue à hauteur de 40 %. « Les filières des canards sont déjà très fortement impactées économiquement par la diminution de 70 % à 40 % de la prise en charge de l’État », explique Jean-Michel Schaeffer, président de la CFA. Il ajoute : « Les aspects économiques sont des éléments importants et indispensables dans la gestion de la crise pour éviter le désordre sanitaire. »

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