Le virus de la grippe aviaire détecté chez des alpagas
Des cas d'influenza aviaire hautement pathogène ont été détectés chez des alpagas d’un élevage du nord-ouest des États-Unis, a annoncé mardi le ministère américain de l’Agriculture, au moment où ce virus se propage dans les élevages aux États-Unis et que deux cas humains y ont été recensés.
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Les laboratoires des services vétérinaires nationaux (NVSL) des États-Unis ont confirmé la détection d’une variante hautement pathogène de la grippe aviaire H5N1 « chez des alpagas sur des installations où de la volaille infectée [...] avait été retirée en mai 2024 », indique le ministère dans un communiqué diffusé le 28 mai 2024. Il s’agit de la première fois que le virus est détecté chez l’alpaga, précise le communiqué.
La crainte d’une mutation du virus
Au cours des dernières années, la variante HPAI H5N1 a été retrouvée chez plus de 50 espèces animales, y compris depuis mars 2024 chez des bovins d’élevage aux États-Unis.
Une cinquantaine de troupeaux bovins dans le pays ont été touchés et deux infections chez l’homme ont été rapportées. Les deux individus diagnostiqués, des employés de ferme, ont connu des symptômes atténués, comme une conjonctivite.
Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie, même si les cas chez les humains restent rares.
Il n’y a pas de preuves de transmission d’humain à humain pour l’heure, mais les scientifiques craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait fait part de son « énorme inquiétude » à la mi-avril face à la propagation croissante de la grippe aviaire à de nouvelles espèces.
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