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Du lait de vache contaminé par le virus de la grippe aviaire

L'OMS indique qu'il n'y a pas de risque pour le circuit laitier commercial en raison de l'obligation de détruire le lait des vaches malades.

Aux États-Unis, après la découverte de fortes concentrations du virus H5N1 dans le lait de vaches contaminées par l’influenza aviaire, l’Organisation mondiale de la santé a recommandé vendredi d’appliquer des mesures de sécurité alimentaire de bon sens comme l’usage de lait pasteurisé.

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Alors que des études sont en cours pour tenter de déterminer pendant combien de temps le virus de l’influenza aviaire peut survivre dans le lait, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a demandé de rester vigilant. « Il est important pour les gens d’avoir des pratiques alimentaires sûres, y compris consommer seulement du lait pasteurisé », a déclaré la docteure Wenqing Zhang, qui dirige le programme mondial de la grippe à l’OMS, lors du briefing régulier de l’ONU à Genève.

« Nous constatons désormais que plusieurs troupeaux de vaches sont touchés dans un nombre croissant d’États américains, ce qui montre une nouvelle étape dans la propagation du virus aux mammifères », a souligné la responsable de l’OMS.

« Pas de risque pour le circuit laitier commercial »

Les autorités sanitaires du Texas (sud des États-Unis), où a été découvert le premier cas de transmission de la vache à l’homme, ont souligné qu’il n’y avait aucun risque pour le circuit laitier commercial, en raison de l’obligation de détruire le lait de vaches malades. La pasteurisation, qui consiste à chauffer le lait, tue également le virus.

Les infections humaines par le virus A (H5N1) restent rares et sont liées à l’exposition à des animaux et à des environnements infectés. Il n’y a pas de preuve de transmission d’humain à humain pour l’heure, mais les responsables de la santé craignent qu’une forte circulation facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre. La docteure Zhang a toutefois précisé que le virus au Texas ne montre pas de signe d’adaptation accrue aux mammifères.

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