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Grippe aviaire : retour au risque « modéré » et au plein air sous conditions

L’abaissement du niveau de risque vis-à-vis de la grippe aviaire, permet le retour sous condition des canards prêts à gaver sur parcours.

Le ministère de l’Agriculture a annoncé l’abaissement du niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène. Il modifie également deux arrêtés relatifs à la biosécurité en élevage, et qui réautorise le retour de certaines volailles en parcours, sous conditions.

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« La France n’a détecté aucun nouveau foyer d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage depuis le 16 janvier 2024, et aucun cas en faune sauvage depuis le 12 février. » C’est le ministère de l’Agriculture qui l’annonce dans un communiqué de presse diffusé le samedi 16 mars 2024. Et qui se base sur « cette situation sanitaire favorable » pour abaisser le niveau de risque vis-à-vis de la grippe aviaire de « élevé » à « modéré » à compter du 18 mars 2024.

Des assouplissements pour le plein air

Au 16 mars, le ministère recense 10 foyers d’influenza aviaire hautement pathogène en élevage depuis la première détection cet hiver dans une exploitation agricole le 27 novembre 2023. L’an dernier, à la même date, il en comptait 315. Il constate également au « niveau européen, […] une faible incidence sanitaire dans les couloirs de migration ascendants traversant la France, tant sur le front nord (mer Baltique, mer du Nord, Manche), que sur le front est/sud-est (Europe centrale, Italie, Suisse) ».

L’abaissement du niveau de risque se traduit par la publication d’un second arrêté signé le 14 mars et publié au Journal officiel le 16 mars 2024. Ce texte modifie deux arrêtés relatifs aux mesures de biosécurité des élevages. Dans les zones à risque particulier (ZRP) et les zones à risque de diffusion (ZRD) présentant une densité élevée d’élevages de canards, il autorise l’accès des canards de plus de 42 jours sur parcours, sur la base d’une analyse de risque réalisée par le vétérinaire sanitaire ou le vétérinaire traitant de l’élevage. « Les dispositifs d’alimentation et d’abreuvement sont abrités », précise l’arrêté.

Cet arrêté autorise également, dans les zones à risque particulier, la sortie sur parcours adapté pour des motifs de bien-être animal :

Des tests virologiques avant les mouvements de canards

Pour prévenir le risque de diffusion du virus, l’arrêté prévoit un test virologique avant tout mouvement d’un élevage vers un autre pour les canards ayant été en parcours extérieurs. Ce dépistage virologique du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène doit avoir été réalisé sur 20 canards dans les 72 heures précédant le mouvement, et ses résultats se révéler favorables avant mouvement. Les frais relatifs aux dépistages sont à la charge des intéressés.

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