Sanitaire Abaissement partiel du niveau de risque lié à la grippe aviaire
Constatant une nette amélioration de la situation vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène, le ministère de l’Agriculture a décidé d’abaisser le niveau de risque à « modéré » sur une « grande partie » du territoire métropolitain ce mardi 10 mai 2022. 19 départements restent néanmoins en risque « élevé »
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
« On peut considérer que le pic de l’épizootie [d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP)] est désormais derrière nous », assure le cabinet de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture. En conséquence, dans un arrêté publié au Journal officiel ce mardi 10 mai 2022, la rue de Varenne a décidé d’« adapter le niveau de risque et de le moduler en fonction des zones géographiques ».
> À lire aussi : Influenza aviaire : « J’avais pourtant pris toutes les précautions » (29/04/2022)
Levée de restrictions
Le niveau de risque « élevé » vis-à-vis de la grippe aviaire est maintenu dans « les départements plus particulièrement concernés lors de l’épizootie 2021-2022 par des foyers IAHP en élevage et dans les départements adjacents aux départements où la situation sanitaire est évolutive ». Ceci, afin d’« éviter toute diffusion et recrudescence de l’épizootie ». Au total, 19 départements sont concernés (1).
En revanche, le niveau de risque est abaissé à « modéré » sur le reste du territoire métropolitain (voir la carte ci-dessous). « Ce passage en niveau de risque « modéré » implique le maintien de la mise à l’abri des volailles uniquement dans les zones à risque particulier (ZRP) », précise le ministère. En dehors des ZRP, l’obligation de mise à l’abri des volailles, les restrictions de mouvements et les interdictions de rassemblements d’oiseaux sont levées.
Remises en place progressives
Selon le cabinet de Julien Denormandie, « l’amélioration de la situation sanitaire permet de remettre progressivement en élevage des poussins et des canetons. Dans les Landes, le repeuplement des élevages est en cours ». Dans le Grand Ouest, « les nouvelles mises en place d’animaux débuteront de manière sectorisée à compter du 1er juin, si la situation sanitaire reste favorable. »
Depuis le début de l’épizootie en novembre 2021, la France recense 1 374 foyers en élevage d’IAHP. Pour limiter la propagation du virus, « 16 millions de volailles ont été abattues, dont près de 11 millions dans le Grand Ouest (Pays de la Loire, Bretagne) », précise le ministère.
> À lire aussi : 16 millions de volailles abattues à cause de la grippe aviaire (02/05/2022)
(1) Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Landes, Lot-et-Garonne, Lot, Dordogne, Cantal, Corrèze, Haute-Vienne, Vienne, Deux-Sèvres, Vendée, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Sarthe, Mayenne, Ille-et-Vilaine, Morbihan.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :