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Prix La grande distribution se place en défenseur des agriculteurs

Les représentants de la grande distribution étaient auditionnés par les sénateurs ce 13 février 2019, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la loi portant sur l’agriculture et l’alimentation.

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Après les représentants des syndicats agricoles et ceux de l’industrie agroalimentaire, c’était au tour de la grande distribution de se prêter au jeu des questions-réponses avec la Commission des affaires économiques du Sénat, le 13 février 2019, au sujet de la mise en place de la loi élaborée suite aux États-généraux de l’alimentation.

La grande distribution vend 70 % des produits agricoles français

« Nous avons besoin d’une agriculture puissante et donc d’agriculteurs qui vivent de leur métier », a scandé Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution, rappelant que 70 % des produits agricoles français sont vendus par les grandes enseignes. Accusée depuis des années de ne pas permettre aux producteurs de gagner décemment leur vie, la grande distribution se défend d’être un des alliés de la profession et des territoires ruraux.

Signature de chartes

Pour Thierry Cotillard, président du groupement Les Mousquetaires, la première ambition de son groupe est d’ailleurs « d’aider à une meilleure rémunération des agriculteurs », la seconde étant le « pouvoir d’achat des consommateurs ».

 

Stéphane de Prunelé, du groupe E. Leclerc, s’est, de son côté, félicité de la réactivité de son enseigne à mettre en œuvre les promesses faites durant les États-généraux de l’alimentation, en signant rapidement des chartes avec différentes filières.

 

Mais alors comment expliquer les critiques rapportées par les représentants des syndicats agricoles, qui estiment que « certains acteurs ne jouent pas le jeu » et que l’effet de ruissellement escompté n’est pas atteint ?

Transparence des distributeurs

Pour Stéphane Prunelé, le « point noir » vient d’ailleurs, car l’Observatoire de la formation des prix et des marges est un outil qui oblige les distributeurs à être transparents et à communiquer sur leurs marges.

 

Tous se félicitent d’avoir déjà signé des contrats avec de nombreux industriels, notamment des PME, mais « on n’a aucune garantie contractuelle de leur part que le ruissellement » vers les producteurs est bien respecté, constate Stéphane de Prunelé.

 

 

 

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