Quelques rappels sur le bon emploi du glyphosate
Exception faite de luttes obligatoires réglementées, l’emploi de cet herbicide total n’est pas fonction du type d’adventice, du couvert ou des repousses. Son utilisation dépend de la technique de travail du sol (labour ou non), de la période de semis de la culture suivante (automne ou printemps) et de l’hydromorphie du sol.
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La majorité des applications de glyphosate est réalisée durant l’interculture. Or, les conditions d’utilisation de la molécule ont évolué il y a deux ans. Les herbicides concernés restent autorisés en non-labour à la dose maximale annuelle de 1 080 g/ha, que ce soit avant une culture d’hiver ou une culture de printemps, mais aussi, quel que soit le type de sol. Ils sont aussi autorisés à cette même dose après un labour d’été ou de début d’automne avant une culture de printemps implantée sur un sol hydromorphe.
2 880 g/ha/an en lutte réglementée
Il est possible d’employer des spécialités à base de glyphosate à la dose de 2 880 g/ha dans le cadre de la lutte réglementée obligatoire, comme contre l’ambroisie, par exemple. C’est également envisageable dans quelques cas de lutte contre des organismes nuisibles réglementés tels que des bactéries de quarantaine, des nématodes sur repousses de pommes de terre, etc.
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