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Déléguer les travaux est aussi le choix de la qualité

Confier certaines tâches liées aux cultures soulage Gilles Tougard, qui apprécie le professionnalisme de ses différents prestataires.

Motivé par des enjeux économiques, de temps et de qualité du travail, Gilles Tougard a confié progressivement ses travaux de cultures à la banque de travail, la Cuma et l’ETA.

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Installé en 1998 hors cadre familial à Auberville-la-Campagne (Seine-Maritime), Gilles Tougard a délégué de nombreuses tâches de conduite de ses cultures à plusieurs prestataires. Au cours de sa carrière, il a d’abord fait appel à des voisins, complétés depuis par la Cuma et l’ETA.

« Le lait représente 85 à 90 % de mon revenu, j’ai fait le choix de me concentrer sur cette activité », explique le normand. Il préfère également passer du temps en salle de traite plutôt que dans un tracteur. Aujourd’hui, il exploite seul 58 hectares et produit 700 000 litres de lait. Confronté à un manque chronique de main-d’œuvre, Gilles note qu’il trouve plus facilement des solutions pour les travaux de plaine.

Bien fait et au bon moment

Lors de son installation, l’exploitation comptait 30 hectares et un quota de 200 000 litres de lait. Il confie avoir connu des années difficiles à ses débuts : « L’adhésion à la Cuma de la Voie Romaine a été précieuse en me permettant de maîtriser mes investissements en matériel. » Aujourd’hui, celle-ci réalise avec son chauffeur les chantiers d’ensilage de ses 25 hectares de maïs. Gilles utilise également la faucheuse et l’épandeur à fumier.

L’agriculteur a aussi recours à la banque de travail avec ses voisins. Ainsi, il a toujours confié la moisson à l’un d’entre eux. Les traitements phytosanitaires de ses quinze hectares de blé sont réalisés par un autre depuis 2006. « Ainsi, les traitements sont bien faits au bon moment », apprécie Gilles. Depuis la mise aux normes, l’épandage est réalisé avec la tonne à lisier de la Cuma par un collègue qui comptabilise le tracteur et le temps passé de son salarié. « Je n’avais pas de tracteur assez puissant et manquais de main-d’œuvre », explique l’agriculteur. Il ajoute : « Acheter une tonne performante est coûteux, opter pour une solution moins onéreuse aurait impliqué d’y passer plus de temps. »

Gilles a également recours à des prestations pour la préparation des terres, les semis de maïs ainsi que des traitements de cette culture. Une entreprise de travaux agricoles assure l’enrubannage représentant environ 300 balles par an.

Limiter le stress

L’éleveur délègue des tâches administratives. Si son épouse, qui travaille à l’extérieur, se charge du règlement, du classement et de l’enregistrement des factures, CER France assure le suivi et la clôture comptable. Il a confié à Littoral Normand (1) ses plans de fumure, déclaration Pac et saisie du carnet phytosanitaire.

Enfin, il est adhérent du service de remplacement. « Une agente d’élevage travaille sur l’exploitation trois ou quatre jours par mois, cela nous permet de prendre quatre ou cinq week-ends et une semaine de vacances par an, apprécie l’éleveur. Ce service représente une sécurité en cas de maladie ou d’accident. »

Gilles reconnaît être soulagé par cette organisation et apprécier le professionnalisme de ses prestataires, ainsi que la souplesse et la complémentarité des solutions.

(1) Association de contrôle de performance et conseil aux éleveurs intervenant dans le Calvados, l’Eure, la Manche et la Seine-Maritime.

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