Élevages bovins Le premier contrat de vente de carbone est signé
L’association France Carbon Agri (FCAA) a annoncé, le 20 mai 2020, avoir signé son premier contrat de vente de crédits carbone auprès de la Caisse des dépôts et consignations. D’autres annonces similaires devraient tomber au mois de juin, de quoi assurer la rémunération carbone des 391 éleveurs de bovins d’ores et déjà impliqués.
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La machine est lancée. En début d’année, le premier appel à projets de l’association France Carbon Agri (FCAA) avait réuni 391 éleveurs de bovins (lait et viande) aspirant à valoriser leurs contributions environnementales sous forme de crédits carbone. Aujourd’hui, le premier financeur entre dans la danse. « Avant nous étions dans la promesse de dons, désormais nous sommes dans le concret », répond Marie-Thérèse Bonneau, présidente de l’association, contactée par La France Agricole.
> À lire aussi :Rémunération, 391 éleveurs de bovins se lancent sur le marché du carbone (06/03/2020)
Une première marche
Le 20 mai, FCAA a ainsi annoncé la signature de son premier contrat de vente avec la Caisse des dépôts et consignations, pour un prix de 30 € la tonne de CO2 évitée. « Ceci est de bon augure pour la suite, souligne la présidente de FCAA. Il s’agit d’une première marche pour reconnaître et dynamiser l’implication des agriculteurs pour une économie circulaire. »
France CARBON AGRI vient de signer son 1er contrat de vente de crédits carbone avec la Caisse des Dépôts et Consignations. Les prémisses d'une rémunération des éleveurs bas carbone. @JBDolle @LaitEtClimat @B_Rouille_Idele @InstitutElevage pic.twitter.com/YGESeW1ACk
— France CARBON AGRI Association (@CarbonAgri) May 20, 2020
De nouvelles entreprises devraient signer un contrat similaire d’ici au mois de juin (autour de 30-35 € par tonne). « La rémunération des 391 éleveurs déjà engagés dans la démarche devrait être garantie », avance Marie-Thérèse Bonneau, rassurée.
Le second appel à projets de l’association, repoussé à l’automne en raison de la crise sanitaire du coronavirus, attirerait déjà certains mécènes. Cette fois-ci, la présidente espère que les éleveurs ovins pourront s’associer au programme. « L’objectif final est d’ouvrir le marché du carbone à l’ensemble des agriculteurs, élevage ou non », insiste-t-elle.
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