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Consanguinité Des efforts en élevage laitier

La sélection fondée sur un petit nombre de reproducteurs a réduit la variabilité génétique. Des changements s'annoncent, mais il reste du chemin à parcourir.

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Il y a eu trop de Jocko Besn en prim'holstein, de Boislevin en montbéliarde ou de Diamètre en normande. Le creux de la vague a été atteint en 2002 où 73% des 700 taureaux prim'holsteins testés étaient issus de cinq pères: Lantz, Convincer, Addison, Jocko Besn et Herald. «Nous sommes confrontés au risque de dépression de consanguinité, qui affecte les performances, surtout la robustesse et la fertilité, expliquait Pascale Le Mézec, de l'Institut de l'élevage, lors des Journées 3R 2006. Les risques d'anomalies augmentent, et les progrès génétiques potentiels peuvent diminuer.»

Elargir le choix

Depuis les années 2000, des efforts s'amorcent pour étoffer l'offre des reproducteurs en limitant le nombre de taureaux d'un même père, en diversifiant les origines, ou en limitant le nombre d'IA par taureau, par exemple. «Nous ne reverrons plus les 517.000 IA réalisées avec Jocko Besn», note Pascale Le Mézec. En attendant, la consanguinité augmente dans les trois races principales. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la situation est moins délicate dans les petites races.

 

Races locales

Les programmes de conservation des onze races bovines d'effectif inférieur à 1.000 vaches (armoricaine, béarnaise, bretonne pie noir, casta, cerrandaise, froment du Léon, lourdaise, maraîchine, mirandaise, mantaise, villard-de-lans) portent leurs fruits. Depuis 1990, leurs effectifs s'accroît.

 

 

 

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