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La production de carottes en hausse en septembre 2024

La récolte de carottes devrait augmenter de 13 % par rapport à la campagne précédente, selon Agreste.

Selon les dernières estimations du ministère de l’Agriculture, les rendements attendus de carottes seront plus élevés que ceux de la dernière campagne.

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La campagne de carottes de 2024-2025 démarre à peine et s’annonce déjà prometteuse. « Selon les prévisions arrêtées au 1er octobre 2024, la production française de carottes pour le marché du frais pourrait atteindre 381 600 tonnes pour la campagne de 2024-2025, en hausse de 44 100 tonnes (+13 %) par rapport à 2023-2024 », rapporte Agreste, le service de la statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’Infos rapides publiée le 31 octobre 2024.

Légère hausse des surfaces de production

Les surfaces nationales implantées en carottes pour le marché du frais de la campagne de 2024-2025 seraient en hausse de 2 % sur un an et s’établissent à 10 570 hectares.

La dernière campagne avait été perturbée par les conditions climatiques. La hausse prévue de 13 % en 2024-2025 sur la récolte nationale serait observée dans les deux principaux bassins de production, l’Ouest et le Sud-Ouest et atteindrait respectivement 95 et 151 milliers de tonnes.

« Les températures fraîches et l’ensoleillement insuffisant du printemps ont freiné la croissance de la carotte primeur dans le Sud-Ouest en début de récolte. Ce retard de croissance a été rattrapé par la suite », explique Agreste.

Carottes délaissées face aux légumes d’été

En septembre 2024, les prix ont été d’un niveau proche de ceux de la campagne de 2023 et supérieurs de 29 % par rapport à ceux de la moyenne de 2019-2023 à la même période.

« Les aléas climatiques du printemps pénalisent la croissance des légumes et les rendements de carottes primeur sont inférieurs aux attentes en début de récolte (petits calibres). »

En cumul de mai à août 2024, en comparaison de la même période de la campagne précédente pour les carottes et navets, les exportations (27 500 tonnes) diminuent de 18 %. Quant aux importations, elles s’établissent à 52 200 tonnes et sont en hausse de 5 % . De son côté, le déficit des échanges extérieurs en volume augmente de 51 %.

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