Login

Les dégâts de gel sont localisés et peu nombreux en arboriculture

Les dégâts dus à l'épisode de gel sont peu nombreux et assez localisés, selon la présidente de la FNPF.

Après un épisode gel ayant grandement mobilisé les arboriculteurs cette semaine, les dégâts, difficiles à estimer, seraient peu nombreux selon la présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Les températures sont dangereusement descendues entre le 19 et le 24 avril 2024, lors d’un épisode de froid qui a traversé une grande partie de la France. Devant les risques de gel, de nombreux arboriculteurs ont anticipé les menaces de dégâts pour les cultures et déclenché le fonctionnement de leurs équipements antigel : tours à vent, bougies, ou encore aspersions antigel.

« Il y a très peu de dégâts », déclare Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) et arboricultrice dans le Tarn-et-Garonne, ajoutant que ceux-ci sont « assez localisés ». Les dégâts dépendent des parcelles et de leur exposition.

Trop tôt pour estimer les dégâts

S’il est encore « un peu trop tôt » pour estimer les pertes sur les arbres fruitiers, Françoise Roch précise que les départements autour des Alpes font partie des régions les plus impactées. « Les fruits touchés sont très petits, il faut attendre de voir lorsque les fruits vont grossir », complète-t-elle.

Les prochaines semaines permettront d’avoir une estimation des dégâts, même s’il est encore possible d’obtenir une récolte normale, selon elle. « Ce n’est pas une année qui nous inquiète », conclut la présidente de la FNPF.

Fin de l’épisode de gel

Le 24 avril, matinée estimée la plus à risque, les températures étaient inférieures de 4,5°C aux normales de saison, ont indiqué les organismes météorologiques.

Dès le 25 avril, Météo-France annonçait la fin de cet épisode. Le flux en provenance du nord de ces derniers jours est remplacé par un flux de l’ouest qui permet « de repousser la masse d’air froid vers l’Europe centrale et met ainsi fin à l’épisode de fraîcheur, avec les dernières gelées de mercredi matin entre le Massif central et les Alpes. »

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement