Conjoncture Les poireaux profitent des confinements

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Un emballement du commerce lors du deuxième confinement

Durant l’été, les prix se sont orientés à la baisse avant de remonter en septembre et au début de l’automne « grâce à une météo plus froide mais également en raison d’un emballement du commerce en GMS » faisant suite à l’instauration du deuxième confinement.

Agreste précise qu’en novembre et décembre 2020 la consommation a décliné et les prix se sont tassés « malgré une production déficitaire par rapport à la moyenne de 2015 à 2019 ». Toutefois le marché a repris « au début de janvier 2021, appuyé par des actions en grandes surfaces et le climat hivernal favorable à la consommation ».

En février, les cours se sont orientés à la baisse. En effet, le marché, « bien que dynamique », n’a pas porté « sur de gros volumes ». Cependant, les cours étaient supérieurs de 83 % à ceux février 2020 et de 54 % par rapport à la moyenne quinquennale.

Une production en recule de 1 %

Du côté des implantations, « selon les estimations au 1er mars 2021, les surfaces nationales en poireaux (4 972 ha) pour la campagne de 2020-2021 seraient en retrait de 1 % sur un an mais progresseraient de 1 % par rapport à la moyenne de 2015 à 2019 ».

La production, quant à elle, « serait de 150 575 tonnes ». Elle recule de 1 % en glissement annuel et de 2 % par rapport à la moyenne quinquennale.

En février 2021, la vague de froid qui a balayé l’Hexagone et provoqué « des épisodes de gel et a ralenti », voire suspendu encore une fois les récoltes ». Les arrachages se replient de 2 % entrent février 2020 et 2021. « Les rendements restent cependant satisfaisants par rapport à l’année passée dans la plupart des secteurs », précise Agreste.