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Drosophila Suzukii Des perspectives pour sa gestion

En l’absence de solutions efficaces, la recherche s’oriente vers de nouvelles stratégies pour rendre la pression du ravageur plus gérable.

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Originaire du Japon, Drosophila suzukii est considérée comme la principale problématique en cerises. Il s’attaque aussi aux fraises et petits fruits rouges. Les dégâts de larves peuvent rendre la production non récoltable ou non commercialisable. « D’une manière générale, les solutions chimiques sont peu efficaces et, en outre, obtenues par dérogation », indique Benjamin Gard, du CTIFL (1). Dans le cadre du projet DS2, l’institut technique et ses partenaires étudient de nouvelles stratégies de gestion.

Limiter la pression

L’une d’elles est la lutte biologique par acclimatation visant à introduire dans l’environnement un parasitoïde exotique qui, une fois installé de manière pérenne, abaissera la pression. « Il sera possible de mobiliser des leviers qui ne fonctionnent pas bien actuellement », souligne Benjamin Gard. Après des prospections en Asie et des tests en laboratoire en France, Ganaspis cf. brasiliensis a été retenu : « La demande d’introduction est en cours auprès de l’Anses (2) », précise l’expert du CTIFL.

Une autre voie étudiée est l’utilisation du Pyracantha en tant que plante piège : les essais en laboratoire sont satisfaisants mais les résultats obtenus n’ont pas été retrouvés en serre. Enfin, des filets périphériques sont testés en arboriculture : sans toit et disposés autour des parcelles, ils permettraient de réduire les doses de traitement à moindre coût. C. Salmon

(1) Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes. (2) Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation.

 

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