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Conjoncture Un poil de carotte en moins et les prix grimpent

Les aléas climatiques survenus au moment des semis et la sécheresse estivale pénalisent l’offre de la saison 2020-2021, selon les estimations réalisées au 1er octobre. La demande restant stable par rapport aux années précédentes, les prix se situent dans une fourchette haute.

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Les prix du mois de septembre 2020 étaient supérieurs de 8 % à ceux de septembre 2019, et de 29 % aux prix moyens de septembre sur les cinq dernières années. En cause, l’offre réduite, et la demande stable.

Les aléas climatiques impactent les rendements

La production nationale de carotte destinée au marché du frais pour la campagne 2020-2021 est estimée, au 1er octobre, à 305 266 tonnes, soit inférieure de 2 % à celle de la saison précédente, et de 3 % à la moyenne quinquennale.

 

Au printemps, les bassins du Sud-Ouest et de la Normandie ont souffert d’aléas climatiques au moment des semis. La carotte bretonne, dont la saison a commencé en août, a été impactée par la sécheresse estivale : retard de développement, baisse des calibres. La qualité était hétérogène mais semble s’améliorer avec les temps plus frais et la pluie du mois de septembre.

L’export fait du tort à la carotte

Si la demande nationale reste relativement similaire à celles des années précédentes, ce n’est pas le cas pour la demande internationale. Les carottes françaises, dont les calibres sont globalement plus faibles dus aux difficultés de production, sont « moins prisées que les produits nord-européens, dont la qualité est plus homogène », explique Agreste.

 

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