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Fruits / France La production de pommes chuterait de 6 %

Le ministère de l’Agriculture estime la production nationale de pommes à 1,5 million de tonnes pour la campagne qui débute. Les conditions climatiques du printemps et le recul des surfaces expliquent cette évolution.

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Malgré la hausse des températures, les vergers n’ont pas réussi à combler le retard de végétation pris au printemps. Les éclaircissages se sont étirés dans le temps. C’est le constat que dresse Agreste, le service statistique du ministère de l’Agriculture, dans une note d’infos rapides mise en ligne ce mardi 9 août 2016. Bilan, au 1er août 2016, la production de pommes est estimée à 1,5 million de tonnes, en recul de 6 % comparée à 2015. Celle de granny serait particulièrement touchée : - 15 %.

 

« En Paca, les fruits ont du mal à grossir en raison d’un début d’été chaud, observe Agreste. La floraison aurait été difficile, notamment pour la variété granny. Les éclaircissages ne sont pas encore tous terminés. En Midi-Pyrénées, la production en granny s’annonce déficitaire en raison de l’alternance. Des attaques de pucerons ont été constatées. La production s’annonce comparable à celle de 2015. »

Surface en retrait dans les Pays de la Loire

 

Dans les Pays de la Loire, la surface de vergers serait en retrait par rapport à 2015, surtout en granny et golden. « La végétation n’a pas réussi à combler le retard pris au printemps, observe Agreste. La production serait en baisse 2015, année très productive. En Aquitaine, la période d’éclaircissage a traîné. Les chutes de fruits ont été tardives. La production s’annonce en retard de 8 à 10 jours et inférieure de 25 % à celle de 2015, année de forte récolte. La pression sanitaire s’est réduite. »

 

L’ensoleillement plus important de juillet accélère le grossissement et la coloration des pommes en Rhône-Alpes. La récolte s’annonce dans la moyenne. Dans le Centre, elle chuterait de 9 %, « conséquence des gelées d’avril, du déficit de pollinisation puis de fortes chutes de fruits consécutives au climat frais de printemps, note Agreste. En Limousin, l’état sanitaire est préservé. La production, en retard, s’annonce plus faible qu’en 2015. En Languedoc Roussillon, la production serait en déclin, en raison d’une baisse des surfaces. »

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