Ministre de l’Agriculture « Je salue l’engagement des “nouveaux céréaliers” »

« Le plan stratégique que vous avez adopté, je veux vraiment le saluer. L’engagement massif dans la certification HVE (1) est une transformation majeure et fondamentale », a déclaré Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, lors du congrès annuel de l’Assemblée générale des producteurs de blé (AGPB) le 14 février à Compiègne.

Pour arrêter de « subir des critiques infondées » et regagner la confiance des Français, l’association spécialisée a en effet présenté aux congressistes son nouveau cap stratégique : pour la première fois, elle se tourne vers la communication à destination du grand public. L’AGPB travaille également à une certification environnementale commune, sur la base de la certification HVE (lire « Les producteurs de blé veulent redorer leur image » pour plus de détails). Elle souhaite y entraîner tous les producteurs.

« Pas de nouvelle taxe »

Philippe Pinta a interpellé le ministre sur leur attente forte de soutien gouvernemental. « L’État répondra présent comme il l’a toujours fait », a assuré Didier Guillaume, pour aider les agriculteurs à gagner en compétitivité et à mettre en place leur nouveau paradigme. « Tant que je serai dans ce ministère, il n’y aura pas de taxe nouvelle, seulement des projets nouveaux », s’est engagé le ministre.

En ce qui concerne le volet de la communication auprès du grand public, il s’est positionné, à nouveau, comme le « bouclier contre l’agribashing ». « Aujourd’hui, il n’est plus acceptable de voir traiter les nouveaux céréaliers d’empoisonneurs », s’est-il exprimé.

« L’AGPB affirme une fois de plus qu’elle est au travail » : l’association spécialisée a également reçu le soutien de la FNSEA au travers du discours de Christiane Lambert.

5 « nouveaux céréaliers »

Parmi 45 candidatures, 5 céréaliers ont été choisis pour incarner la campagne de l’AGPB. Comme annoncé quelques jours en amont du congrès, l’AGPB a dévoilé les visuels de leur campagne de communication sous les applaudissements des congressistes. « Nouveaux, nous le sommes déjà, mais la nouveauté réside dans le fait que nous voulons nous adresser à la société », a expliqué Philippe Pinta, président de l’AGPB. « Ce n’est pas une question de génération, mais de volonté. »

Le congrès s’est clôturé par les adieux de Philippe Pinta. Salué par une standing ovation, il a annoncé ne pas souhaiter se représenter pour la présidence de l’AGPB lors des élections de la semaine prochaine.

(1) Haute valeur environnementale