Veaux de boucherie Les éleveurs attendent « un sursaut collectif »

« Les États-généraux de l’alimentation ont abouti à donner pour priorités un approvisionnement local et régional français, une attention renforcée à la qualité et la traçabilité avec la prise en compte des enjeux environnementaux et des territoires liés au modèle d’élevage français », rappelle le syndicat dans son communiqué diffusé ce mercredi 10 avril 2019.

Peut mieux faire

« Force est de constater qu’en restauration hors domicile, nous sommes très loin du compte, avec plus de 70 % de viande de veau d’origine étrangère, poursuit la FNB. Ainsi, les éleveurs s’alarment de la progression des importations de viande de veau et demandent aux acteurs d’agir en cohérence avec les engagements pris par la filière. »

La situation apparaît d’autant plus tendue que les mises en place de l’automne dernier ont été plus importantes, selon la FNB. Et que les carcasses se sont alourdies. « Les éleveurs ne doivent pas être pénalisés par le manque d’anticipation des entreprises ! » lance le syndicat, qui n’oublie pas non plus d’adresser un message à la grande distribution.

Si la FNB se « félicite » que les distributeurs acceptent des hausses de tarifs sur la viande de veau française, elle regrette qu’ils ne lui accordent pas davantage de place dans les rayons de leurs magasins, et que la valeur ne redescende pas davantage dans les cours de ferme ! La FNB demande un sursaut collectif des acteurs de la filière afin d’éviter de mettre à mal notre modèle de production français qui compte 8 000 exploitations vitellines. »