Réduction des phytos Le « contrat de solutions » bientôt signé
La FNSEA s’est félicitée le jeudi 17 janvier 2019, de l’engagement de l’État envers son projet de « contrat de solutions » qui devrait être signé lors du prochain salon international de l’Agriculture.
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« C’est une grande satisfaction d’entendre la validation présidentielle du travail fort engagé par 40 partenaires autour de la FNSEA pour une meilleure approche de l’utilisation des produits phytosanitaires, confie Christiane Lambert, présidente du syndicat, à l’heure où des émissions à sensation parlent à charge de ces produits. »
Le Président de la République, Emmanuel Macron, a en effet annoncé le 15 janvier lors de son intervention dans l’Eure devant 600 maires dans le cadre du grand débat national, que le ministre de l’Agriculture « signera ce « contrat de solutions » sous une nouvelle version avec les syndicats dans quelques semaines lors du prochain Salon de l’Agriculture ».
« Personne sans solutions »
« Je ne laisserai personne sans solution, a assuré le président de la République devant les édiles qui l’ont plusieurs fois interpellé lors du grand débat sur les impasses vécues par les agriculteurs du fait de l’interdiction de produits phytos. On ne peut pas avoir dans notre pays des agriculteurs qui veulent vivre de leur métier, qui nourrissent leur population et à qui l’on dit tu n’as pas le droit d’utiliser ça mais il n’y a pas d’autres solutions et c’est fini. Ça c’est aberrant. ».
Et de poursuivre : « il faut donc les accompagner par une recherche sur laquelle on met plus d’argent, par des alternatives chimiques et non chimiques qui soient meilleures que ce qui existe aujourd’hui. Mais il faut qu’il y ait un contrat de solutions, qu’on les amène chacun vers cette solution et qu’on les amène plus vite vers cette solution. »
Nouveaux accompagnements
« Il y a une vraie adhésion au réseau, qui permet de montrer qu’on est pragmatique et qu’on est au boulot, juge Christiane Lambert. On attend aussi que l’État s’engage pour éviter une surréglementation et des distorsions de concurrence. Il faut pour cela imaginer de nouveaux accompagnements des agriculteurs via des formations, des dispositifs financiers pour l’achat de matériels par exemple… Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis le lancement en novembre 2017. Le mouvement est créé, c’est historique. »
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