Financement participatif : quelles contreparties à l’argent reçu ?
Ce mode de financement alternatif aux banques demande un engagement du chef d’exploitation et de créer de la confiance autour d’un projet. En échange de leur contribution, les citoyens financeurs bénéficient de contreparties, lesquelles ne sont pas toujours demandées.
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Coup de pouce pour faire face à un coup dur, source d’argent complémentaire pour un investissement, souscription groupée pour un achat de foncier : le financement participatif peut potentiellement intéresser de nombreuses exploitations agricoles. On insiste rarement sur l’engagement que cet échange demande vis-à-vis des souscripteurs. Cet argent ne tombe pas du ciel. Il nécessite d’être très clair sur son projet, de savoir l’expliquer et de faire partager cette aventure. C’est comme embarquer des citoyens sur un bateau dont on est le capitaine. En toute confiance, les financeurs comptent sur l’exploitant pour fixer le cap, diriger les manœuvres, être l’inspirateur.
Comment le devenir ? C’est ce que nous verrons dans ce dossier. Les témoignages cités montrent une nouvelle tendance : ce n’est pas tant la rémunération ou le projet technique qui donne confiance aux citoyens financeurs, mais l’histoire que ce projet raconte. Ce n’est pas tellement une relation d’argent qui se noue alors, mais plutôt une reconnaissance du rôle essentiel des agriculteurs dans la société. Le financement participatif pourrait bien être aussi une forme de réponse à l’agribashing.
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