Accroître la notoriété du poulet sous label rouge

Le 22 avril, la chambre d’agriculture de la Moselle organisait une journée portes ouvertes autour des poulets cou nu noirs en label rouge. Objectif : en accroître la notoriété, afin d’augmenter la consommation et le nombre d’éleveurs. Bertrand Houbin, agriculteur à Fonteny, a démarré cette production en 2019. Seul sur une structure de 175 ha, avec un atelier bovin de 80 mères, il a fait ce choix en raison d’une forte pression foncière, freinant l’agrandissement. Il s’est lancé après avoir appris que la chambre d’agriculture travaillait avec Alsace Volailles, une organisation de producteurs. « Le terrain doit être bien exposé, drainant, avec l’eau et l’électricité. Tout est automatisé : la distribution des aliments, la ventilation, le chauffage. Je passe 10 minutes matin et soir pour vérifier que tous les animaux sont rentrés. La seule tâche importante est le nettoyage et la désinfection entre deux bandes. »

Nouveaux éleveurs recherchés

Les volailles (50 % de mâles, 50 % de femelles) arrivent à un jour et repartent à 81-82 jours, pour un poids moyen de 2,3 kg-vif. Le bâtiment s’étend sur 400 m² avec un terrain attenant d’un hectare planté d’arbustes, comme l’exige le cahier des charges. 3,25 bandes par an de 4 400 animaux chacune y sont menées, soit 14 300 poulets au total. Les volailles des 18 bâtiments mosellans sont collectées par Siebert, un abatteur d’Alsace, avec qui un contrat de cinq ans a été signé. La chambre d’agriculture cherche de nouveaux éleveurs, situés dans le sud de la Moselle, afin de rationaliser les tournées de ramassage. « L’objectif est de répondre aux demandes des détaillants voulant référencer un poulet produit localement, souligne Clotilde Girard, en charge des filières de proximité à la chambre d’agriculture. De la publicité est prévue cet été dans les médias départementaux pour promouvoir le produit auprès des consommateurs. »