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Cinq millions d’euros pour la filière de la châtaigne

La production française de châtaignes ne satisfait pas les besoins pour la transformation et importe plus de 10 000 tonnes par an.

Les producteurs de châtaignes ont obtenu un plan de soutien doté d’une enveloppe de 5 millions d’euros sur cinq ans, afin de faire face aux enjeux sanitaires et climatiques rencontrés par la filière.

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Le Syndicat national des producteurs de châtaignes (SNPC) a présenté au Salon de l’agriculture, mercredi 26 février 2025, le plan national châtaigne qui sera décliné d’ici à 2029 pour préserver le potentiel de production français.

Jean-Roland Lavergne, président du SNPC (au premier rang à droite), a présenté le plan de soutien à la filière mercredi 26 février 2025 au Salon de l’agriculture, aux côtés de Fabrice Brun, député de l’Ardèche (deuxième en partant de la droite), Michel Grange (producteur ardéchois) et Olivier Amrane, président du département de l’Ardèche, ainsi qu’Eric Bertoncello, animateur du SNPC (au deuxième rang). (©  Isabelle Escoffier/GFA)

Les castanéiculteurs font en effet face au changement climatique, qui accentue les dépérissements et les maladies des arbres (encre, chancre) et augmente les problèmes de qualité des fruits avec des pourritures en forte hausse et l’extension des chenilles foreuses. Autre difficulté : la production française ne satisfait pas les besoins pour la transformation et importe plus de 10 000 tonnes par an. Par ailleurs, la structuration de la filière avec l’aval est perfectible, et ce fruit est mal connu des consommateurs.

80 % des crédits consacrés à la recherche

Dans ce contexte, la filière s’est fortement mobilisée et se voit dotée d’un financement de cinq millions d’euros pour une période de cinq ans. Cette enveloppe a été obtenue sur le budget 2024 du ministère de l’Agriculture à l’initiative du député ardéchois Fabrice Brun, avec l’appui d’élus des régions castanéicoles.

80 % des crédits seront consacrés à la mise en œuvre de cinq projets de recherche pour répondre aux différentes problématiques de la filière (travaux démarrés en novembre 2024), et 20 % à la structuration et l’animation de la filière.

« Ce plan de soutien est exceptionnel et porteur d’espoir », s’est félicité Jean-Roland Lavergne, président du SNPC (800 producteurs), qui a vivement remercié les responsables castanéicoles, le ministère de l’Agriculture et les partenaires de la recherche comme l'Inrae et le CTIFL pour leur implication dans le dossier.

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