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Le marché des adjuvants progresse

Selon l'AFA, les adjuvants sont utilisés à 63 % avec des herbicides, à 26 % avec des fongicides et moins de 10 % avec des insecticides.

Malgré l’inflation et une campagne décevante en 2023, l’Association française pour les adjuvants note une hausse des ventes sur les cinq dernières années.

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L’Association française pour les adjuvants (AFA), qui rassemble 90 % du marché des adjuvants (fabricants ou metteurs sur le marché), dresse un bilan « en demi-teinte » de la campagne de 2022-2023, en lien avec la crise inflationniste.

« Avec une baisse de 5 % en valeur et de 12 % en hectare sur un an, les entreprises de l’AFA clôturent une année difficile », souligne-t-elle dans un communiqué du 5 octobre 2023. Elle estime cependant que ces résultats masquent une réelle dynamique du marché des adjuvants. En effet, les achats anticipés d’adjuvants par les distributeurs en juin 2022 (à hauteur de 2 millions d’hectares) n’apparaissent pas dans les statistiques de la campagne de 2022-2023.

Hausse de 29 % en valeur sur cinq ans

Sur les cinq dernières années, les ventes d’adjuvants par les fabricants sont en hausse 11 % en hectares, et de 29 % en valeur, ce dernier chiffre soutenu par la forte inflation actuelle. « A contrario, la progression en hectare du marché affirme la position des adjuvants comme un outil indispensable pour améliorer l’efficacité des investissements phytosanitaires », juge l’AFA.

Les données de l’AFA montrent que les adjuvants sont utilisés à 63 % avec des herbicides, à 26 % avec des fongicides et moins de 10 % avec des insecticides. « Le marché des adjuvants est donc fortement influencé par le marché des herbicides en grandes cultures », conclut l’AFA. Pour l’association, la campagne de 2023 « semble s’annoncer sous de bons auspices », avec des rendements en hausse en France en blé tendre, maïs et tournesol.

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